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Wall Street a fini la semaine en hausse après l'annonce d'un accord entre la Grèce et la zone euro, permettant au Dow Jones, en hausse de 0,86%, d'atteindre un plus haut historique, tandis que le Nasdaq a pris 0,63%.Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a gagné 154,67 points à 18 140,44 points, un record en clôture, et le Nasdaq, à dominante technologique, 31,27 points à 4 955,97 points, continuant à évoluer a des niveaux sans précédent depuis quinze ans. Très suivi par les investisseurs, l'indice élargi S&P 500 a lui aussi battu un record, gagnant 0,61 %, soit 12,85 points, à 2 110,30 points.La Bourse de New York, amorphe depuis le début de la séance, est partie en hausse après l'annonce que la zone euro allait prolonger de quatre mois le plan d'aide financière de la Grèce, après plus d'une semaine de négociations tendues. Pour le moment, la crise est évitée, a résumé Jack Ablin, de BMO Private Bank. En échange de l'extension du plan d'aide, la zone euro demande à Athènes de présenter d'ici lundi une liste de réformes qui doit être approuvée par ses créanciers, c'est-à-dire, l'Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI). C'est une excellente nouvelle mais je me garderais de m'enthousiasmer tant qu'un accord définitif ne sera pas signé, a nuancé Chris Low, de FTN Financials. Là, on pourra se détendre. Ce week-end, je vais étudier avec attention ce compromis, et si je vois que l'Allemagne a fait des concessions, j'arriverai à croire que la Grèce a une chance de rester dans l'euro, a-t-il ajouté, prévenant qu'en l'état, l'accord pourrait aussi permettre à Athènes de gagner du temps pour faire défaut sur sa dette. Selon une source proche du gouvernement grec, Athènes compte mettre l'accent sur les réformes qui représentent un terrain d'entente avec l'UE, mais le ministre des Finances, Yanis Varoufakis, a d'ores et déjà jugé que la Grèce va laisser le mémorandum derrière elle, en référence aux mesures imposées par ses créanciers.Parmi les valeurs, le constructeur Deere, spécialiste des tracteurs, reculait de 1,70% à 90,15 dollars après avoir fait part d'un déclin de 17% de son chiffre d'affaires trimestriel et reconnu qu'un "affaiblissement de l'économie agricole mondiale (avait) contribué à une baisse des résultats".Le courtier BGC, propriétaire en France de la maison Aurel, cédait 1,48% à 9,32 dollars, et ne profitait pas de la recommandation de son offre de rachat de son concurrent GFI, par le groupe visé lui-même.A l'inverse, l'éditeur de logiciels Intuit bondissait de 5,01% à 95,67 dollars, après avoir fait état d'une perte de 66 millions de dollars au dernier trimestre, jugée nettement inférieure à ce que le marché redoutait.Le laboratoire LabCorp, spécialiste des analyses médicales, gagnait 2,08% à 119,58 dollars après avoir un publié un chiffre d'affaires trimestriel de 1,5 milliard de dollars et un bénéfice d'exploitation de 219 millions sur la même période, tous deux jugés meilleurs que prévu.Le groupe minier Newmont avançait de 4,66% à 25,60 dollars, après avoir annoncé un bénéfice de 652 millions de dollars au dernier trimestre, et souligné avoir "fait avancer ses projets les plus prometteurs en 2014".Le marché obligataire restait hésitant. Vers 21H10 GMT, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,120% contre 2,110% jeudi soir, alors que celui à 30 ans baissait à 2,723%, contre 2,739% précédemment.




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