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Echaudée par une semaine beaucoup moins calme que prévu, Wall Street s'avançait sur la pointe des pieds vers les prochaines séances, se préparant à un sursaut de volatilité à la fin du trimestre et à la parution de chiffres sur l'emploi américain.Au cours des cinq dernières séances, l'indice Dow Jones Industrial Average a cédé 0,97%, clôturant à 17 113,15 points, un record historique. Le Nasdaq, à dominante technologique, s'est replié de 1,48% à 4 512,19 points.L'indice élargi Standard & Poor's 500, le plus regardé par les investisseurs, a abandonné 1,39% à 1 982,85 points.Alors que nombre d'analystes avaient prévu une semaine plutôt calme en l'absence de grand rendez-vous économique, Wall Street a affiché un parcours en yo-yo, faisant chuter ses indices et bondir la volatilité des échanges. "C'est la volatilité typique des fins de trimestre" lorsque les investisseurs ajustent leurs portefeuilles, relève Art Hogan, de Wunderlich Securities.Or le troisième trimestre "se termine mardi soir, et il faut prévoir que de nouveaux positionnements de dernière minute agitent le marché", prévient Michael James, de Wedbush Securities. Les actions les moins performantes seront délaissées au profit des autres, ajoute Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.Au c?ur des préoccupations figureront également les chiffres sur les créations d'emplois et le taux de chômage en septembre aux Etats-Unis vendredi. Les experts prévoyaient un bond des embauches, avec quelque 231'000 emplois créés ce mois-là, selon les économistes d'IHS, contre 142'000 seulement en août, et un recul du taux de chômage à 6,0%, contre 6,1% le mois précédant."Mais toute la question ne sera pas de savoir si le chômage baisse ou pas car on s'attend à un recul mais c'est de voir si les salaires augmentent ou non", estime M. Volokhine.En effet, "quoique tout le monde dise, il semble très difficile que la Réserve fédérale (Fed) remonte les taux avant une reprise des salaires. Ce serait prendre le risque de casser une dynamique trop fragile", explique-t-il.Des spéculations sur d'éventuelles intentions de la Fed concernant une hausse des taux anticipée en 2015, ou l'ampleur plus importante que prévue du resserrement de la politique monétaire américaine, quand il sera décidé ont beaucoup préoccupé les investisseurs cette semaine malgré des messages contrastés des patrons d'antennes locales de l'institution. En fait, "on va désormais avoir une sorte d'aiguille dans l'esprit pour tenter d'estimer le début de la hausse des taux" qui oscillera, selon les nouvelles économiques, "de mars à juin ou septembre" 2015, précise encore M. Volokhine. Un défi de taille: le dollar fortQuoi qu'il en soit, ces attentes, combinées à des inquiétudes persistantes sur l'économie mondiale, et en particulier, européenne, tendaient à favoriser une hausse du billet vert.A des plus hauts face à l'euro depuis presque 2 ans, et face au yen depuis 6 ans, le dollar fort constitue un défi de taille, selon les analystes."Il est difficile lorsque le dollar continue de monter ainsi de connaître un rebond durable du marché, lorsque l'on sait que quelque 20 à 25% des actions d'entreprises sont liées d'une manière ou d'une autre aux prix des matières premières", note Art Hogan.Les courtiers restaient cependant rassurés sur l'état de l'économie américaine "car de nombreuses données se sont avérées encourageantes", relève Bill Lynch, de Hinsdale Associates.Outre les chiffres mensuels de l'emploi, le marché regardera ainsi de près une salve d'indicateurs économiques américains.Les opérateurs surveilleront notamment des chiffres sur les revenus des ménages et des dépenses de consommation lundi, tout comme un indicateur immobilier (promesses de ventes dans l'ancien), un indice PMI de Chicago pour septembre mardi, avec la confiance des consommateurs (Conference Board) le même jour, l'indice ISM manufacturier, les ventes de voitures et l'emploi salarié privé mercredi, et un indice d'activité non-manufacturière (ISM) vendredi.Jeudi, ils jetteront aussi un coup d'?il vers la zone euro, pour suivre une décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).




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