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Wall Street a clôturé la semaine en hausse et emmené le S&P 500 à un nouveau sommet, après un rapport sur l'emploi aux Etats-Unis décevant mais qui a relancé les spéculations sur la politique monétaire.Selon des résultats définitifs, le Dow Jones a gagné 0,40% ou 67,78 points à 17 137,36 points et le Nasdaq 0,45% ou 20,61 points à 4 582,90 points. L'indice élargi S&P 500 s'est lui adjugé 0,50%, ou 10,06 points, pour atteindre 2 007,71 points, un niveau jamais atteint auparavant. Avant de se reprendre petit à petit à l'approche de la fin de la séance, les indices avaient pourtant débuté la journée dans le rouge, dans la foulée du rapport mensuel sur l'emploi. Selon ce document, toujours très attendu par le marché, le taux de chômage a légèrement baissé en août dans le pays, à 6,1%. Mais le rythme des créations d'emplois a parallèlement fortement ralenti, l'économie américaine ne créant que 142 000 emplois alors que les analystes en attendaient 223 000 et que la barre des 200 000 avait été dépassée au cours des six derniers mois. Ces chiffres se sont certes révélés décevants, a commenté Peter Cardillo de Rockwell Global Capital. Mais ils sont en contradiction avec toutes les statistiques économiques récentes sur l'économie américaine, qui sont particulièrement solides et ne changent pas fondamentalement les perspectives pour les mois à venir, a-t-il estimé. Ils ont quand même eu juste ce qu'il faut d'impact pour laisser les investisseurs penser que le relèvement des taux d'intérêt n'aura pas lieu tout de suite, a estimé David Levy de Kenjol Capital Management. L'une des grandes interrogations du marché actuellement est en effet de savoir quand la banque centrale américaine (Réserve fédérale, Fed), très sensible aux chiffres sur l'emploi, va commencer à resserrer sa politique monétaire. Ses taux d'intérêt directeurs, fixés à un niveau très bas depuis 2008, favorisent l'emprunt et permettent l'afflux d'argent dit facile sur le marché. Certains courtiers redoutent la fin de ce coup de pouce monétaire. Bataille autour de Family DollarSur le front des valeurs, la chaîne de vêtements Gap reculait de 4,13% à 44,67 dollars après avoir fait part d'une baisse sur un an de 2% de ses ventes en août à nombre de magasins comparable. La chaîne américaine de magasins à bas prix Family Dollar, qui a rejeté vendredi la proposition d'achat améliorée du numéro un du secteur, Dollar General (-2,03% à 63,17 dollars), perdait 1,20% à 79,10 dollars. Elle privilégie toujours un rapprochement avec un autre concurrent, Dollar Tree (+0,51% à 55,30 dollars), mais s'expose potentiellement à une offre hostile. Apple, qui a annoncé la prise de mesures supplémentaires de protection des comptes de ses utilisateurs après que des photos dénudées de stars ont été publiées sur l'internet, gagnait 0,98% à 99,08 dollars. La marque prisée des surfeurs Quiksilver était, elle, emportée par une raz-de-marée (-28,80% à 2,02 dollars) après la publication d'une perte trimestrielle et d'un chiffre d'affaires inférieur aux attentes. Le groupe d'assurances MetLife perdait 0,88% à 54,94 dollars. Le Conseil américain de surveillance de la stabilité financière (FSOC) a officiellement proposé jeudi que l'entreprise soit désigné comme un établissement non-bancaire "systémique" ce que l'assureur conteste. Le marché obligataire a reculé. Signe d'une demande moindre, le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,461% contre 2,448% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans, à 3,237% contre 3,205% la veille.




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