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Wall Street a terminé la dernière séance de la semaine sur une note irrégulière, des résultats de sociétés jugés décevants ayant amoindri les répercussion des bienfaits d'une hausse des cours pétroliers sur les valeurs de l'énergie. Le Dow affiche un gain très modeste à la clôture de la séance de vendredi, le S&P-500 finit étale et le Nasdaq recule. Le Dow et le S&P-500 sont revenus en territoire positif en fin de séance. L'indice Dow Jones gagne 21,23 points (0,12%) à 18.003,75 points. Le S&P-500, plus large, prend 0,10 point à 2.091,58 points. Le Nasdaq Composite cède 39,66 points (0,80%) à 4.906,23.Sur l'ensemble de la semaine, le Dow a gagné 0,6% et le S&P 0,5%, tandis que le Nasdaq a perdu 0,6%. Le brut a inscrit sa troisième semaine de gains d'affilée, les intervenants ayant le sentiment que l'engorgement du marché va s'atténuer. Une forte consommation d'essence aux Etats-Unis et les signes qui vont se multipliant d'une baisse de la production de par le monde améliorent le sentiment du marché.Du côté de la Bourse, l'indice S&P-500 a opéré une vive remontée après avoir été chahuté en tout début d'année, aidé en particulier par la prudence observée par la Réserve fédérale dans son cycle de remontée des taux d'intérêt [mais il a marqué un coup d'arrêt hier et aujourd'hui.Wall Street évolue largement en fonction du marché pétrolier ces derniers mois et, pour cette raison, certains investisseurs anticipent malgré tout davantage de gains la semaine prochaine."Si les résultats dépassent des attentes très faibles et si les cours pétroliers continuent d'augmenter, on peut anticiper une tendance haussière sur le marché la semaine prochaine", dit Thomas Wilson (Wealth Advisory chez Brinker Capital). Malgré les derniers résultats de sociétés en demi-teinte, 77% des comptes déjà publiés ont battu le consensus, dépassant la norme habituelle qui est de 63%. "Les investisseurs veulent plus de clarté sur deux éléments: la 'saison' des résultats et la Fed", commente Adam Sarhan (Sarhan Capital). "C'est normal que le marché fasse une pause avant une barre de résistance telle que 2.134 (pour le S&P-500)et dérive sans tendance bien nette pendant quelques jours, voire même quelques semaines, avant de repartir de plus belle". L'indice sectoriel des valeurs high tech est celui qui a accusé et de loin le recul le plus prononcé de la journée, soit 1,90%, expliquant la mauvaise performance du Nasdaq. Cet indice a subi sa perte la plus forte depuis début février. Au contraire, l'indice des valeurs de l'énergie a progressé de 1,33%, le gain le plus fort de la séance. Huit des 10 grands indices sectoriels du S&P-500 ont fini dans le vert. Microsoft a lâché 7,2%, plus forte perte du S&P-500, et Alphabet, maison-mère de Google, 5,4%, tous deux ayant raté les consensus à la fois pour le bénéfice et le chiffre d'affaires. Alphabet a subi sa séance la plus mauvaise depuis 2012.On s'attend à ce que les sociétés du S&P-500 aient dégagé des bénéfices en baisse de 7,1% au premier trimestre, selon Thomson Reuters I/B/E/S, et les actions des entreprises qui n'arrivent pas à dépasser des prévisions qui avaient elles-même été revues à la baisse sont attaquées.Parmi les valeurs qui ont publié leurs comptes ce vendredi, General Electric cède 0,7%. Le conglomérat industriel a publié un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes mais son chiffre d'affaires a baissé de 1% en données organiques, un recul qui pourrait alimenter les doutes sur sa capacité à atteindre ses objectifs annuels. Caterpillar a annoncé avoir revu à la baisse ses prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfice pour cette année et a publié un résultat net trimestriel en recul, conséquence de la dégradation de l'activité sur les marchés de la construction, du pétrole et du gaz, des mines et du rail. L'action a laissé 0,4%. On compte sur le Nyse 2.127 hausses contre 875 baisses et sur le Nasdaq 1.758 hausses pour 1.049 baisses. Le volume a été de l'ordre de 7,1 milliards de titres échangés, soit plus que la moyenne quotidienne de 6,8 milliards des 20 dernières séances, selon des données de Thomson Reuters. Sur le marché des changes, le dollar a atteint contre le yen un pic de trois semaines, à la suite d'informations suivant lesquelles la Banque du Japon (BoJ) songerait à étendre sa politique de taux négatifs aux prêts bancaires et à réduire encore les taux. Le billet vert pourrait enregistrer face à la devise nippone son gain hebdomadaire le plus élevé depuis octobre 2014. Sur le marché obligataire, les rendements des Treasuries ont atteint un pic de trois semaines, les investisseurs se préparent à la possibilité que la Réserve fédérale laisse entendre la semaine prochaine qu'une nouvelle hausse des taux se prépare en juin. La Fed ne modifiera pas ses taux directeurs à l'issue de sa réunion des 26 et 27 avril mais les économistes anticipent toujours une hausse en juin et une autre avant la fin de l'année, montre une enquête Reuters publiée vendredi. Paris digère sa récente hausseLa Bourse de Paris a terminé en légère baisse vendredi (-0,29%), pénalisée par les secteurs de l'automobile et du luxe, le marché faisant toutefois preuve de résistance après sa récente phase de hausse. L'indice CAC 40 a perdu 13,17 points à 4 569,66 points, dans un volume d'échanges modéré de 3 milliards d'euros. La veille, il avait perdu 0,20%. Le marché parisien a opté comme la veille pour la prudence, après avoir récemment enchaîné de nombreuses séances de hausse et s'être hissé au-dessus de 4.600 points. "Le marché est dans une phase de temporisation mais ce qui est notable c'est qu'il arrive à se maintenir près des 4.600 points sans reculer de manière trop marquée", signale Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse. "Cela tranche par rapport à la première partie de l'année. La psychologie du marché a changé favorablement", selon lui. Le marché a évolué dans le sillage de Wall Street qui marquait le pas en digérant de très nombreux résultats d'entreprises dont certains décevants comme Alphabet, la maison mère de Google, ou encore Microsoft. Sur le front des valeurs, le secteur automobile a pesé sur la tendance. "Après le scandale Volkswagen et Mitsubishi, c'est maintenant vers Peugeot que se tournent les suspicions", relève John Plassard, chez Mirabaud Securities. PSA a reculé (-1,74% à 13,86 euros). La répression des fraudes a perquisitionné des établissements du groupe, dans le cadre d'une enquête portant sur des "anomalies" d'émissions polluantes de trois véhicules testés dans la foulée du scandale Volkswagen. Renault a perdu 0,42% à 87,34 euros, malgré un chiffre d'affaires en hausse de 11,7% pour le premier trimestre 2016, le groupe attribuant cette progression en particulier à la reprise du marché automobile européen. Kering a lâché 5,37% à 151,50 euros, après un début d'année difficile avec des ventes en hausse mais inférieures aux attentes pour le premier trimestre. Ahmed J.




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