Bourrasques estivales

Ce Mercato n'a pas été clément envers quelques équipes, violemment secoués par de violentes bourrasques estivales. Si des clubs ont pu surmonter les récurrentes difficultés qui surgissent durant cette période sensible de l'année, certains y laissent des plumes. Ils ne s'en sortent pas indemnes bien que leurs présidents tentent le diable pour atténuer l'ampleur des dégâts.La JSK en connaît un bout autant que le MCA, le MCO, l'USMH et j'en passe. Tous les étés se ressemblent pour ces clubs qui, une fois le championnat terminé, plongent inexorablement dans les sempiternelles luttes intestines où des clans, mus par les intérêts les plus étroits, se confrontent dans des d'interminables luttes. Le MCA a frôlé la catastrophe et n'était la baraka, il aurait volé en éclats. Le calme semble revenir progressivement mais momentanément puisque chaque année, le même scénario se répète durant cette même période. Que dire aussi de la JSK, ce club huppé mais fragilisé par les luttes de clans. Son président passe ses étés à démissionner pour ne jamais partir. Cette fois-ci, l'étau s'est resserré autour de lui et il risque de quitter le navire qu'il a dirigé depuis des dizaines d'années. Le club kabyle plonge inévitablement dans la crise estivale et son président est toujours sorti indemne malgré les énormes pressions exercées par l'opposition. Affaibli, Hannachi risque de sortir par la petite porte sauf si c'est une autre man?uvre dont il détient les secrets. El-Harrach, le MCO, le CSC et pratiquement toutes les équipes du championnat ne sont pas en reste. L'été n'en a pas, non plus, été tendre. Aux grosses chaleurs sont venus se greffer les inextricables problèmes. Pourquoi diriez-vous ' Tous les problèmes que rencontrent nos clubs durant l'été sont essentiellement dus à l'absence de professionnalisme et d'une gestion digne des clubs qui portent le titre de professionnels.