Bouraâda et Bouras étaient bien dopés Athlétisme

C'est officiel, la contre-expertise de l'échantillon B des athlètes algériens, Larbi Bouraâda et Zahra Bouras, effectuée en juillet dernier au niveau des laboratoires de Cologne et de Paris, a confirmé l'échantillon A.
Après la 2e confirmation de la présence du Stanozol dans les urines, Bouras et Bouraâda vont encourir dans les tout prochains jours au moins deux années de suspension par l'IAAF. L'ancienne championne d'Afrique du 800 m et le recordman d'Afrique du décathlon avaient été contrôlés positifs lors des meetings de Montreuil (Paris) le 5 juin, Lille le 9 juin et Ratiguen (Allemagne) le 12 juin. Saisie par l'IAAF suite à ce scandale de dopage, la FAA avait immédiatement convoqué les deux athlètes de regagner immédiatement le pays, alors qu'ils étaient au Bénin pour participer aux 18es championnat d'Afrique (26 juin au 1er juillet). Dès leur retour en Algérie, Bouraâda et Bouras, qui se sont expliqués devant la commission de la FAA, ont été suspendus à titre conservatoire et exclus des JO de 2012.
Un scandale qui a fait le tour du monde. Depuis cette affaire inédite où Bouraâda et Bouras étaient contrôlés positifs à la même période et au même produit (Stanozol), les déclarations dans la presse nationale se sont multipliées.
Bouras entraînée par son père et Bouraâda par Ahmed Mahour Bacha avaient nié s'être dopés. Tandis que Ahmed Mahour Bacha avait affirmé qu'«il assume l'entière et pleine responsabilité». Il convient de signaler que c'est le 3e cas de dopage qui a secoué le sport algérien en l'espace d'un mois, puisque le sauteur Réda Arezki Meghdoud, contrôlé positif à des substances dopantes (Stanazol et Metamonol) à l'occasion de la réunion de Namur en Belgique (mai 2012), a été récemment suspendu par l'IAAF pour 3 années.