Bououkaz : "Ce n'est pas facile, mais on le savait"

Doublement heureux d'avoir enfin décroché une première victoire sur le banc du Mouloudia et d'avoir mis fin à une incroyable série de dix rencontres sans le moindre succès, l'entraîneur Moez Bououkaz était tout autant soulagé de cueillir une partie du fruit de son labeur avec ces trois précieux points qui ont permis aux Rouge et Blanc de respirer un peu mieux dans les profondeurs du classement. "Elhamdoulilah, les conditions n'étaient pas faciles, on le savait. On attendait le soutien de nos supporters qui doivent faire fi de tout le contexte actuel pour soutenir seulement ceux qui défendent les couleurs du club et qui font tout pour obtenir un bon résultat et se donnent à fond pour honorer leur engagement avec le club. D'autant plus que lors de précédentes rencontres, on faisait beaucoup d'efforts sans pour autant que cela se traduise par le résultat escompté. Dieu merci, cette fois-ci on a obtenu les trois points de la victoire", soulignait sereinement l'ancien joueur du FC Sion qui mesure, toutefois, tout le chemin qui reste à faire pour voir l'équipe se mettre hors de danger."Malgré nos insuffisances notamment sur le plan offensif, les joueurs sont à féliciter, car, ils sont constamment à l'écoute et travaillent pour progresser. J'espère qu'on récupérera nos blessés et nos joueurs malades afin de former de nouveau un groupe solide pour entamer les 5 matches qui nous restent dans les meilleures conditions possibles et obtenir le maximum de points", prévoit Moez Bououkaz avec l'ambition non dissimulée de mettre à profit l'avantage de recevoir une seconde fois de suite au stade Ahmed-Zabana le week-end prochain pour aligner une autre victoire et confirmer ce regain de forme.
L'entraîneur du Mouloudia d'Oran table d'ailleurs sur une nouvelle réaction d'orgueil de ses éléments pour décrocher, face au Rapid de Relizane, un succès qui allègera un tant soit peu la pression qui les asphyxie à chaque fois qu'ils évoluent à domicile dans des conditions toujours aussi compliquées.

Rachid BELARBI