Algérie

Bounaâs : «J'ai fait face à mes responsabilités»



L'ancien arrière gauche du CSC et médecin de surcroît est passé de l'autre côté de la barrière en intégrant le staff technique du club phare de Constantine. Son expérience de joueur a été bénéfique au groupe au moment où il fallait remplacer au pied levé l'entraîneur en chef Khezzar lors des six dernières journées du championnat de Ligue 2. Suivons-le dans cet entretien.

Le Quotidien d'Oran.: Quels sont les facteurs qui ont contribué à l'accession du CSC en Ligue 1?

Bounaâs: Au début il n'y avait pas de cohésion et ceci s'explique par le reouvellement de l'effectif où seul le gardien Daif faisait figure d'ancien. Mais l'expérience des joueurs recrutés s'est avérée par la suite prépondérante d'autant plus que nous avions abordé la compétition avec un déficit sur le plan physique. Avec l'enchaînement des victoires, l'équipe a retrouvé sa cohésion outre la confiance, deux facteurs qui nous ont permis de croire en nos possibilités.

Q.O.: Pourtant l'attaque était le maillon faible du CSC….

Bounaâs: C'est vrai, nous n'avions pas d'attaquants de métier pour concrétiser les nombreuses occasions créées et ce sont souvent les défenseurs qui comblaient cette lacune. Mais du moment qu'on n'encaissait pas, il y avait un certain équilibre.

Q.O.: A quel moment avez-vous réalisé que l'accesion était possible ?

Bounaâs.: Au début, nous ignorions le niveau en Ligue 2, d'autant plus qu'il y avait de nombreux postulants pour la montée, à savoir l'USMBA, le MOC, le MSPB, le CAB, l'ASMO, le NAHD et le RCK. Mais après notre série de victoires, nos adversaires commençaient par nous craindre évitant de prendre des risques même sur leurs bases. Ce facteur nous a permis de gérer les matches à notre guise. Nous savions, par exemple, que si nous marquions les premiers, la victoire était assurée à 90 %. A un moment, nous avons creusé l'écart qui s'élevait à huit points par rapport à nos poursuivants directs.

Q.O.: Après le départ de Khezzar, on vous a confié une lourde mission celle de diriger seul l'équipe …

Bounaâs: J'ai ressenti une grande responsabilité. Mais la confiance des dirigeants m'a permis de prouver mes capacités en gérant à bon escient les six matchs qui restaient, ceci d'autant plus que je connaissais sur le bout des doigts les joueurs qui m'ont facilité la tâche et je tiens à les remercier.

Q.O.: Quel est selon vous le rôle de Khezzar dans cette accession?

Bounaâs: Je dois dire que le mérite de Khezzar est indéniable, que ce soit au niveau de la préparation de l'équipe en compétition. Son mérite dans l'accession du CSC est d'ailleurs reconnu par tous.

Q.O.: Allez-vous poursuivre votre mission ?

Bounaâs: Tout dépend des objectifs et des choix qui seront arrêtés par l'administration du club qui ambitionne de monter une grande équipe et honorer la ville de Constantine. Quoi qu'il en soit, je resterais toujours à la disposition du CSC pour apporter ma contribution et mon expérience de joueur.




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