Selon un responsable de la banque dedéveloppement local (BDL) cette institution a financé, ces trois dernièresannées, quelque 359 projets de création de micro-entreprises dans deux wilayas:Alger et Boumerdès.Cette déclaration a été faite, la semaineécoulée, lors d'une journée de formation sur la micro-entreprise organisée auniveau de l'université M'hamed Bougara de Boumerdès, destinée à l'attention desfuturs diplômés universitaires. Contrairement à la banque de l'agriculture quiest spécialisée dans le financement des projets ANSEJ orientés vers desactivités agricoles et de pêche, la BDL embrasse tous les secteurs del'économie locale à l'image des services et de l'industrie. Toutefois, si laphobie des banques est très redoutée par les jeunes universitaires porteurs deprojets, il n'en demeure pas moins que lors de leur présence, les représentantsdes banques (BDL et BADR) ont tenté, l'espace de cette occasion, d'inciter lesplus réticents à se rapprocher de leurs services pour mieux défendre leursprojets et convaincre les banquiers d'être attentifs à leurs agréments pourémettre un avis positif à leurs démarches. Ceci étant le sempiternel obstaclede l'accord bancaire a été souvent soulevé par cette frange de la communautéuniversitaire fraîchement placée sur le marché de l'emploi à l'image de L.Rachid, diplômé en chimie qui nous accoste pour nous déclarer «notre principalennemi dans la concrétisation de notre projet est principalement l'institutionfinancière qui malheureusement n'accorde pas beaucoup d'intérêt à notresituation matérielle à la sortie des centres universitaires». Et d'ajouter:«quelles garanties de remboursement de crédits peut-on apporter, sachantpertinemment que nous sommes porteurs simplement d'une idée de projet et d'unecompétence». Là est tout le problème auquel ont été confrontés les responsablesdes banques et des organismes de soutien des jeunes promoteurs (ANSEJ) car ilne suffit pas d'affirmer que de gros efforts ont été entrepris dans le domainedes facilités d'accord de crédits bancaires. Enréalité une majorité des demandeurs de crédits éprouvent toutes les difficultésdu monde pour prétendre un hypothétique financement du projet. Surun autre chapitre, l'inspecteur du Travail de la wilaya de Boumerdès aintervenu, lors de cette journée, pour lancer un avertissement aux futursjeunes employeurs, concernant la main-d'oeuvre. En effet, ces derniers sonttenus, devant la loi du travail, de déclarer à la sécurité sociale leurpersonnel. Chiffres à l'appui, ce dernier a relevé que pas moins de 500 PVd'infraction dans ce domaine ont été établis en 2006 ainsi que 300 mises endemeure et 300 autres observations.
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Posté Le : 03/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : K R
Source : www.lequotidien-oran.com