L'odeur de l'ovin
se fait de plus en plus sentir aux quatre coins de la wilaya. Certains
endroits stratégiques sont déjà pris, au grand désarroi des riverains. Parfois
ces lieux sont inappropriés comme ce vendeur qui n'a pas trouvé autre place que
celle faisant face à l'hôpital de Thenia où il expose son troupeau d'une
vingtaine de têtes. Les abords des RN 5 et 12, déjà pris d'assaut dans de très
larges rectangles qui font office d'enclos, faisant le pied de grue aux automobilistes
qui ne se gênent guère pour se garer et s'enquérir de la provenance de
l'animal et de son prix, sans se soucier du danger qu'ils font courir à eux et
aux autres usagers. Cette anarchie décriée l'année passée et reprise le plus
normalement cette année, en dépit de deux marchés de gros de bétail à Boumerdès,
ceux de Boudouaou et des Issers, mais ces espaces ne sont utilisés que le
samedi pour le premier et le jeudi pour le second.
Par ailleurs, les
élus locaux des 32 communes que compte la wilaya ne se soucient guère de cette situation
qui peut générer une rentrée d'argent car aucun dispositif ni espace n'a été
mis en place pour accueillir ces centaines de vendeurs habitués à squatter le
moindre coin; surtout que ces lieux se transforment rapidement en dépotoir
devant l'absence de mesures adéquates visant à organiser ce genre de commerce. La situation d'anarchie
se normalise au vu et au su de tous. Assombrissant davantage ce tableau, les
prix qui semblent encore grimper cette année et les plus avertis estiment cette
augmentation entre 3.000 et 4.500 DA par rapport à l'Aïd passé mais soyons sûrs
que cela ne découragera personne surtout si… le voisin a déjà acheté son mouton.
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Posté Le : 25/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : O M
Source : www.lequotidien-oran.com