Algérie

Boumerdès Les loyers de la discorde



Une grosse déception s'est emparée des chefs de familles des sinistrés logeant toujours au niveau des chalets, suite à la mise en application de la procédure de paiement d'un loyer mensuel, moyennant le montant de 1.000 dinars. Les occupants des chalets mis à la disposition des familles de sinistrés au lendemain du tremblement de terre du 21 mai 2003, ont été invités à se soumettre à la nouvelle procédure d'acquittement des charges locatives exigées par l'OPGI de Boumerdès. Selon M. Guendouzi, président de l'association des sinistrés du 21 mai 2003, du site des chalets Saïdani d'Ouled-Haddadj, «la récente décision prise par les autorités de la wilaya de Boumerdès qui consiste en un prélèvement d'un loyer sur les habitants des chalets, ne nous concerne nullement tant que nous serons couverts par l'article 05 de l'arrêté interministériel du 08/03/2006". Celui-ci stipule que l'occupation des chalets par les sinistrés du 21 mai 2003 est gratuite lorsqu'elle profite aux familles des sinistrés. «Partant de ce principe, les occupants légaux refusent catégoriquement de se soumettre aux directives de l'OPGI de Boumerdès», nous a encore dit le président de l'association des sinistrés du 21 mai 2003 de la commune d'Ouled-Haddadj. Profitant de l'occasion qui lui est offerte, M. Guendouzi ne manque pas de rappeler aux autorités locales d'honorer leurs précédents engagements pour procéder au relogement des sinistrés au niveau de logements en dur prévus dans le programme de reconstruction de la wilaya de Boumerdès. Pour rappel, la gestion des sites de chalets a été confiée en 2007 à l'OPGI de Boumerdès, lequel office est chargé d'affecter les chalets, une fois libérés par les sinistrés, à titre social à de nouveaux occupants désignés par les commissions de daïra. Selon une source de la wilaya, la majorité des familles sinistrées qui résident actuellement au niveau des chalets préfèrent attendre la construction de logements en cours de réalisation dans leurs communes, sinon l'opération de relogement des sinistrés aurait été pratiquement achevée si ces mêmes familles avaient accepté d'opter pour un logement hors commune.


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