Financé par le fonds saoudien de
développement, le projet de réalisation de 248 logements dans la formule
sociaux locatifs accuse beaucoup de retard dans ses travaux de construction.
Malgré son inscription en août 2005, les premiers coups de pioche n'ont été
entamés qu'en début de l'année écoulée pour des raisons que l'on ignore. Et
pourtant, ce sont les Chinois qui reprennent ce marché en souffrance pour
rattraper un retard de plusieurs années. D'ailleurs, en un délai record de
moins d'une année, ils atteignent un taux de 60 % des travaux de réalisation.
Fort malheureusement, la situation sécuritaire de la région a fait que la base
de vie des ouvriers chinois fut la cible d'une attaque terroriste, obligeant
l'entreprise à quitter les lieux de peur que ses ouvriers soient encore une
fois la cible des attentats terroristes. Toutefois, les responsables chinois
avaient exigé comme seule condition de redémarrage du chantier, le renforcement
du dispositif de sécurité au niveau du chantier et de la base de vie,
néanmoins, les responsables algériens n'ont toujours pas accédés à ce préalable
pour la reprise des travaux. Les responsables locaux de Souk-El-Had, à 30 km à
l'est de Boumerdès, ne désespèrent pas que les autorités compétentes prennent
en charge ce problème de sécurité. Quant au maître de l'ouvrage (OPGI) comme
ceux de ladite commune, ils attendent que le voeu des Chinois soit satisfait
pour la relance du chantier des 248 logements LSP. Néanmoins, pour les futurs
bénéficiaires des 248 toits de ce projet, ils ne savent plus a quel saint se
vouer pour revendiquer la continuation des travaux interrompus à cause du
problème sécuritaire qui n'en finit pas de faire du mal à tout le monde.
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Posté Le : 31/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K R
Source : www.lequotidien-oran.com