BOUMERDÈS La formation professionnelle conforme au diapason industriel

Publié le 30.09.2024 dans le Quotidien le soir d’Algérie
ABACHI L.

Dessalement de l’eau de mer, cybersécurité, automatisme et régulation, mécatronique (construction et maintenance autos), énergies renouvelables (solaire), tourisme et hôtellerie, agriculture, … Obtenir un diplôme d’un CFPA (Centre de formation professionnelle et apprentissage), d’un institut de l’enseignement ou de formation professionnelle de la région de Boumerdès, c’est un emploi garanti. Et pour cause, le secteur de la formation de cette région est à jour en matière d’offre de formation de nouveaux métiers.
Dans le cadre d’un programme d’information et de sensibilisation, la Direction de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP) de la wilaya de Boumerdès a organisé un salon sur la formation et l’enseignement professionnels.
Le staff de madame Saliha Menzou, directrice de la DFEP, a introduit la notion de saine compétition entre les 24 établissements de formation et de l’enseignement professionnels implantés dans la région. Les visiteurs ont, en outre, noté que 7 banques étatiques ont participé à cette activité. Chacun y a mis du sien pour gagner les faveurs du jury. Résultats : cela a donné une grande exposition et des stands agréables à visiter. Les exposants se dévouaient, pour leur part, à donner des explications aux visiteurs sur les formations que leur établissement dispense. Cette exposition est organisée pour séduire le plus grand nombre de jeunes afin d’opter pour la formation professionnelle. Les filières sont nombreuses, de quoi satisfaire toutes les vocations. De la confection du pain à la cybersécurité, la mécatronique, le traitement des eaux, l’agriculture, etc.

Nouvelles spécialités
Madame Menzou nous a indiqué que pour l’année qui va débuter dans quelques semaines, les inscriptions ont atteint 20% sur l’offre de formation qui est évaluée à 10.000 postes en apprentissage. «L’objectif est d’inscrire 80% pour la rentrée 2024/2025. Les candidats à l’apprentissage, plus nombreux, prennent des contrats et attendent la dernière minute pour se manifester afin de déposer leurs dossiers», précisera-t-elle. Par ailleurs, en matière de formation qualifiante, 3 000 postes seront ouverts. Idem pour les formations résidentielles qui verront l’ouverture de 3 000 postes. A cela s’ajoutent les 9 000 stagiaires qui reprendront leurs formations.
S’agissant des nouvelles spécialités, la directrice de la formation professionnelle nous a confié : «Nous avons jugé nécessaire et indispensable de lancer cette année des filières qui entrent dans le cadre de la politique nationale de protection de l’environnement, en matière de dessalement d’eau de mer.
Il y a en outre certaines spécialités très demandées par les unités économiques, à l’exemple de l’automatisme et la régulation. A propos de cette filière, nous avons d’ores et déjà lancé une section de techniciens supérieurs au sein de l’institut national Abdelhak-Benhamouda.  Dans le même institut, des stagiaires vont suivre une formation en cybersécurité. Cette formation sera lancée en partenariat avec l’Institut national de Bousmaïl ; un centre d’excellence spécialisé en informatique. Nous avons été submergés par les demandes pour cette filière. Nous avons également lancé, à Bordj-Menaïel, la formation de courte durée dans le métier de dessalement de l’eau de mer. Deux groupes ont été déjà formés et le troisième groupe (11 stagiaires, ndlr) est en formation. Ce dernier est en formation en convention avec l’entreprise de dessalement de l’eau de mer (Algerian Energy Company, ndlr).»
Abachi L.