A l'occasion de la célébration de la
Journée mondiale de l'eau qui a coïncidé avec la date du 22 mars, la direction
de l'Hydraulique de la wilaya a marqué cet événement par l'organisation d'une
journée d'études à la maison de la Culture Rachid Mimouni de la ville de
Boumerdès.
Le programme de cette journée a été
consacré à la sensibilisation du grand public sur les bienfaits, mais aussi sur
les dangers de cette précieuse ressources appelée également or bleu de la
planète.
En marge du volet de la présentation des communications,
le directeur de l'Hydraulique de Boumerdès a mis à profit cette opportunité
pour s'adresser directement aux petits gens venus s'informer sur le sujet de
l'eau, notamment la stratégie adoptée par les responsables de la direction de
Boumerdès dans ce domaine.
Mr Loucif Zine s'est prêté volontairement
au jeu des questions réponses traitant notamment les divers points relatifs à
la stratégie adoptée par son département pour la période 2009-2015, en matière
de gestion de l'eau.
Cependant, l'objectif principal de mise en
oeuvre des programmes, tracés dans ce cadre, demeure celui de la sécurisation
des villes et villages de l'ex-Rocher noir dans leur approvisionnement en eau
potable.
Ceci étant, il y a lieu de faire savoir que
la population de Boumerdès, qui compte 786.000 âmes, bénéficie d'un taux de
raccordement en AEP de plus de 95 % pour un réseau linéaire de 1.725 km.
Les ressources reconnues actuellement sur
le territoire de la wilaya sont de l'ordre de 1.641 milliard de M3 d'eau avec
des potentialités hydriques souterraines de 350 millions de M3.
Néanmoins, le grand défi dont la direction
de l'Hydraulique fait face ces dernières années est sans contexte celui de
l'assainissement qui se trouve posé d'une manière accrue au niveau de plusieurs
zones rurales de Boumerdès. Bien que les chiffres présentés par les services de
l'Hydraulique sont très encourageants concernant le taux de raccordement des
habitations et autres industries au réseau d'assainissement, il se trouve
malheureusement que de gros efforts doivent être encore déployés dans ce sens.
Avec un taux de raccordement de 87 %, 683 000 habitants sur les 786 000 que
compte Boumerdès, déversant leur eaux usées dans des canaux d'assainissement,
le reste soit 103.000 résidents n'ont que la voie des fosses steppiques pour
évacuer leurs eaux usées. Aussi, on recense actuellement pas moins de 11.657
fosses septiques et 453 points de rejet à ciel ouvert à travers plusieurs
régions de Boumerdès, avec une concentration accrue au sein des contrées
rurales.
Ceci nous amène à parler du risque des
redoutables maladies à transmission hydriques (MTH).
Ces dernières sont généralement à craindre
à l'approche de la saison estivale qui, faut-il le rappeler, frappent à nos
portes.
D'ailleurs, la feuille de route du
programme de travail de la D.H.W de Boumerdès, pour les cinq années à venir,
comporte l'éradication de ce dangereux fléau des MTH qui menace la santé
publique à tout moment.
Par ailleurs, les techniciens de
l'Hydraulique, spécialisés dans la qualité de l'eau, ont recommandé aux
agriculteurs qui recourent à la réutilisation des eaux usées pour irriguer
leurs cultures de bien s'assurer que ces dernières répondent parfaitement aux
normes internationales. De ce fait, il y a un danger potentiel dans le cas de
non-respect de ces normes, lequel pourrait avoir des répercussions fâcheuses
lors de la consommation des fruits et légumes issus des parcelles irriguées par
des eaux non conventionnelles.
Des études relatives à l'utilisation selon
les normes internationales de ces eaux usées, recyclées pour les besoins de
l'irrigation agricole, sont actuellement en cours d'exécution.
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Posté Le : 26/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K R
Source : www.lequotidien-oran.com