Algérie

Boumerdès : L'Inped et l'impératif de la transition numérique



«La contribution de l'Institut à la formation de l'infrastructure nationale de la qualité réside dans l'offre de formation et de conseils», a affirmé Mme Fouzia Osmani, directrice générale de l'Institut national de la productivité et du développement (Inped) de Boumerdès.Dans cette optique, les perspectives à atteindre se résument en la mobilisation de l'ensemble des acteurs, la promotion de cette infrastructure de qualité et la vulgarisation «des actions et programmes de développement de la qualité et de l'évaluation de la conformité».
En clair, l'infrastructure qualité au sein de l'Inped englobe aussi bien la métrologie, la normalisation et les essais, la qualité et l'innovation, l'évaluation de la conformité (certification ISO et l'accréditation) que la propriété et la sécurité industrielles. En fait, il est question de doter les opérateurs économiques de compétences, gages de performances pour «une meilleure représentation des intérêts, une meilleure participation au respect des réglementations internationales.»
Pour y parvenir, l'Inped a amorcé une refonte de l'offre de formation. Ainsi, grâce à ses 250 consultants, il s'est spécialisé dans la formation en management sous toutes ses déclinaisons. Il assure le conseil et l'assistance aux entreprises. Il offre des apprentissages et des perfectionnements en langues étrangères, avec bientôt le chinois et le turc. Bref, son éventail de formations s'élargit à 320 produits.
L'Inped a également «une vocation de centre de transfert des connaissances et d'outil d'aide à la décision entrepreneuriale.» D'ailleurs, il vient de lancer un appel à contribution aux experts pour sa publication périodique : La revue algérienne de management. Enfin, l'institut est considéré comme le pionnier de la formation MBA, en partenariat avec HCE Montréal, et, par son expertise, du partenariat public/privé en Algérie.
Il entend asseoir une dynamique et une culture de l'entreprise, des cursus pédagogiques en conformité avec les besoins et une ingénierie pédagogique, selon des produits à la carte.
Le défi pour le prochain quinquennat (2019/2023) est, donc, d'assurer la transition vers le numérique pour parvenir à «une formation continue avec, à la clé, de nouveaux produits, comme l'industrie 4.0, le management de l'innovation, la construction de nouvelles capacités de gouvernance et l'infrastructure qualité et développement d'une offre dédiée aux métiers de l'industrie et des mines».
Mais, il est indispensable que l'institut modernise ses équipements et que le ministère investisse pour l'acquisition d'outils pédagogiques de pointe si l'Inped veut se mettre au diapason des hautes écoles internationales.
Toutefois, l'impératif d'ouverture aux citoyens, notamment la société civile, comme l'Association des consommateurs, vigiles de la qualité, et la nécessité des échanges entre les différentes hautes écoles, universités et instituts supérieurs commandent de se rapprocher de la conscience citoyenne et d'ériger des passerelles étroites avec le monde scientifique et les partenaires économiques publics ou privés.
L'organisation de séminaires et autres colloques pourrait y contribuer grandement. D'ailleurs, une conférence sur la sécurité industrielle est prévue ce 16 décembre à l'Inped de Boumerdès. Une autre est programmée à Alger.


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