Depuis quelques jours, une vingtaine de chapiteaux blancs ont été dressés au centre-ville de Boumerdès.Ils abritent des artisans qui exposent et vendent leurs précieux objets aux couleurs chatoyantes. Il y a des poteries et des bijoux kabyles, des plantes aux ornements originaux, des ustensiles ancestraux sculptés dans le bois où l'artisan, Bakour Ramdane, a su allier finesse et rugosité du matériau.
Une autre révélation est la présence pour la première fois de Belaïd, pâtissier spécialisé dans les nougats et autres confiseries style turc comme la djouzia si appréciée pour la richesse de ses composants. En fait, Belaïd a énormément travaillé son sujet en faisant une recherche pour donner une identité à son produit qu'il a appelé Dar Es Seltane ? bien avant le feuilleton homonyme ? en ajoutant une touche spéciale à la recette. Il a conçu un logo, un slogan, un emballage et une image.
Il se prépare à investir dans ce créneau. «Pourquoi pas une usine pour produire ce genre de gâteaux à base de fruits secs '», lance-t-il d'un air qui en dit long sur ses ambitions. Une djouzia spécialement algérienne à un niveau industriel serait le couronnement des efforts de ce jeune autodidacte qui a appris ce métier et celui de marketing sur le tas.
Cette exposition-vente est une excellente initiative du président de la chambre de l'artisanat, M. Yamani, qui exploite à bon escient les occasions de mettre en avant des artisans jeunes et moins jeunes.
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Posté Le : 26/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L H
Source : www.elwatan.com