Ils étaient plus
de 400 personnes à investir très tôt le siège de la commune des Issers
avant-hier, venus du village Labid (4 km sud du chef-lieu).
Les habitants ont
tenu à fermer l'APC devant les élus locaux pour dénoncer, disent-ils, les
promesses non tenues depuis l'installation de l'assemblée actuelle reportant au
lendemain chaque problème posé. Pour un des représentants de ce village qui se
trouve être le plus populeux de la commune des Issers, «si aujourd'hui nous avons
agi de cette manière, c'est que nous avons ras le bol de la multitude de
problèmes auxquels nous faisons face quotidiennement». Parmi les griefs
soulevés par les mécontents, le transport scolaire. «Nos enfants scolarisés au
chef-lieu ont deux choix soit se taper les 4 km à pied, soit attendre le bus scolaire qui
arrive très en retard faisant rater la première séance à
nos enfants», s'insurge un parent dont les enfants au nombre de trois sont
souvent renvoyés des établissements pour cause de retard. «Le maire est ses
élus n'ont rien fait», ajoute ce dernier.
«Imaginez, leur
mandat arrive à son terme et les problèmes soulevés depuis 2 ans sont toujours
en suspens, c'est pour cela que nous demandons la présence du wali, car
nous avons marre des promesses alors que chaque jour d'autres problèmes refont
surface», nous explique le porte-parole des villageois, qui parle aussi de la détérioration de la route qui mène vers le
village qui se trouve, selon lui, dans un état d'impraticabilité très avancé, surtout
en cette période hivernale où les flaques d'eau empoisonnent la vie aux piétons qui osent
s'aventurer à pied. Les habitants de Labid ont refusé de s'adresser au maire, même
l'entrevue proposée par le chef de daïra, ils l'ont rejetée. Par ailleurs, les
habitants de trois cités du centre-ville se sont déplacés au siège de l'APC
pour dénoncer l'état de dégradation des ruelles menant à leurs cités
respectives.
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Posté Le : 17/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : O M
Source : www.lequotidien-oran.com