Boumerdès Des APC qui n'ont toujours pas démarré

Quatre municipalités sur les 32 que compte la wilaya de Boumerdès ont connu des blocages lors des cérémonies d'installation des nouveaux élus issus du récent scrutin du 29 novembre dernier. Tidjelabine, Legata, Ouled Hadjadj et Boudouaou El-Bahri, puisque c'est d'elles qu'il s'agit, se débattent toujours pour arriver à un consensus entre les représentants des formations politiques ayant obtenu des sièges au niveau de ces communes, avant de désigner les sièges à pourvoir parmi les membres de l'exécutif. Les résultats obtenus à l'issue des dernières élections locales sont tellement serrés qu'il a été tellement ardu de dégager une assemblée qui puisse avoir le consentement de toutes les parties engagées dans cette opération d'installation des élus. D'ailleurs, ce sont plusieurs scénarios qui se sont produits au sein des mairies qui posent à ce jour des problèmes, notamment d'alliances entre les candidats de partis ayant remporté le plus grand nombre de voix lors des élections de novembre 2007. Ceci étant, bien que la prise de fonction officielle des présidents des APC en question il n'en demeure pas moins que malheureusement pour ces derniers, ce n'est qu'un «coup d'épée dans l'eau» étant donné qu'ils n'ont aucun pouvoir de délibérer en l'absence d'un accord de la majorité des élus siégeant au sein de l'exécutif. Le cas de la commune de Boudouaou El-Bahri a connu une procédure de retrait de confiance au maire récemment installé de la part de six membres sur les neuf que compte l'exécutif, avant même que les activités des élus ne soient entamées normalement. Pour rappel, plusieurs autres APC ont vécu des cérémonies d'installation des nouveaux élus sur fond de contestations voire d'échanges à l'image de la commune de Legata au nord-est du chef-lieu de la wilaya.