De nos jours, l’importance de la mission de l’huissier de justice n’est plus à démontrer en Algérie dans la mesure où cet officier ministériel est désigné pour signifier ou exécuter une décision de justice. Jeudi dernier ils étaient quelque 7.700 candidats venus de toutes les régions d’Algérie pour participer au concours national des huissiers de justice et dont les épreuves se sont déroulées au niveau de l’université M’hamed Bougara de Boumerdès. Dans un point de presse animé par le procureur général près la Cour de Boumerdès, M. Medjerab Douadi a expliqué que l’organisation de cet examen revêt une importance particulière dans la mesure où il s’inscrit dans le grand processus de la réforme de la justice initié par le premier magistrat du pays, M. Abdelaziz Bouteflika. De son côté, M. Rabhi Ahmed, sous-directeur des Affaires civiles et du Sceau de l’Etat au niveau du ministère de la Justice, a quant à lui mis en exergue le grand déficit en matière de couverture par cette profession des localités de l’Algérie. D’autre part, il faut mentionner dans le cadre de ce concours que sur les 7.700 candidats qui ont subi les épreuves, seuls 1.000 parmi eux seront retenus pour exercer à travers tout le territoire national après un stage de formation pratique de 9 mois au sein d’un bureau d’huissier en fonction.
Toutefois, un seul point noir a caractérisé le bon déroulement de l’examen en raison de l’absence de quelque 300 candidats jeudi dernier à Boumerdès, bien que les autorités de la wilaya n’ont ménagé aucun effort pour la bonne réussite de ce concours national.
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Posté Le : 15/07/2006
Posté par : hichem
Ecrit par : K. R.
Source : www.quotidien-oran.com