Canicule - Désertées depuis le début du ramadan, les plages de Boumerdès ont connu hier une grande affluence. Les citoyens y étaient «en quête de fraîcheur».
Comme annoncé par l'Office national de météorologie (ONM), le mercure a atteint des pics, parfois insupportables. L'air chaud se fait sentir dès le première instant que l'on ose un déplacement hors du domicile.
La grande bleue, faute d'un climatiseur qui est hors de portée de toutes les familles, demeure la seule échappatoire en ces jours du ramadan. L'on suffoque. Difficile de résister à l'envie de faire un tour au bord de la mer. Désertées depuis le début du ramadan, les plages de Boumerdès ont renoué ainsi avec le brouhaha habituel. Une virée nous ayant conduits à travers quelques-unes de ces plages, nous a permis de constater la «ruche» de visu. Il est un peu plus de 15h, quand nous arrivons à la plage familiale du centre ville du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Sur place, une centaine de citoyens «oublient» du moins quelques instants, qu'on est en plein de mois de carême. La mer est peu agitée comme pour nous inciter à un plongeon ou deux. Si les parents se tenaient sous les parasols éparpillés ici et là, les enfants, eux, créent une véritable atmosphère festive sous l''il vigilant, qui de son frère qui, de son père. Les femmes, quant à elles, ont fui la fournaise de la cuisine, l'espace de quelques heures. Nous quittons la plage familiale du centre ville. Sous un soleil de plomb, nous allons plus à l'Est. Première halte, Sghirat. A mi-chemin entre Boumerdès et Cap Djinet, cette même plage à eu également son lot de visiteurs composés essentiellement de jeunes. Idem à Sahel, Figuier, Zemmouri El Bahri et Zemmouri. Là, aussi, la canicule a fait sortir les Boumerdessis de chez eux qui n'étaient pas les seuls à s'installer au bord de la mer. Difficile de ne pas remarquer dans les aires de stationnements, des véhicules immatriculés dans des wilayas limitrophes. Il s'agit principalement de Tizi Ouzou (15), Bouira (10) et même quelques Algérois (16) venus changer d'air. Ils ne semblaient pas trop inquiets «puisque les éléments de la Gendarmerie nationale viennent régulièrement s'enquérir de de la situation». Conscients que le fait de plonger la tête dans l'eau risque d'annuler le jeûne, l'on se contentait juste de «mettre» les pieds dans l'eau sans trop tarder sous ce soleil brûlant. Les plages se vident petit à petit vers 18 h, rupture de jeûne oblige. Rendez-vous, assurément, aujourd'hui samedi en attendant le retour aux températures saisonnières selon l'ONM qui interviendront au début de la semaine prochaine.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 11/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farid Houali
Source : www.infosoir.com