Sept familles expropriées demandent indemnisation
Quatre ans après, les familles expropriées attendent la concrétisation des promesses des pouvoirs publics. «Vous avez réalisé l’évitement mais où sont passées vos promesses de relogement?», interroge une banderole dressée sur les lieux par des familles aux Issers, depuis près d’un mois.Elle est accrochée aux deux supports de lampadaires par les familles expropriées, dans le cadre du projet d’évitement de la ville des Issers, depuis quatre ans.En fait, le cas des familles a trait au problème du relogement des familles domiciliées sur l’assiette foncière devant accueillir le projet d’évitements des Issers, réalisé entre 2001 et 2005, en accusant un retard conséquent.L’opposition, exprimée à l’époque de la démolition de leur habitation, est relative justement, au manque de garanties dans l’engagement des autorités concernées.Toutefois, l’emprise a été dégagée suite à une réunion tenue le 22 décembre 2004 au siège de la wilaya de Boumerdès avec les représentants des familles, et ce en présence du secrétaire général de la wilaya, l’inspectrice générale, le DTP, le chef de projet, DTP, le président et vice-président de l’APC d’Issers, ainsi que le président de commission APC/Issers.Dans le procès verbal de réunion, dont une copie nous a été remise, il est consigné que les modalités de transfert et indemnisations des familles Fohsi, veuve Korichi et fils se feront comme suit.D’abord, l’APC des Issers, mettra à la disposition des familles, 7 chalets au niveau du site El Hamri, ensuite, la wilaya de Boumerdès prendra en charge ces familles, dans le cadre des aides à la construction de l’habitat rural pour un montant de 500.000 DA. Une fois le lotissement créé, les sept familles concernées, bénéficieront chacune d’un lot de terrain en plus de l’aide à la construction entrant dans le cadre des aides à l’habitat rural.Le DTP s’est engagé à apporter, aux familles, des aides en matériaux de construction. Cependant, à ce jour, hormis le recasement provisoire dans les chalets, aucune autre aide promise n’a encore de concrétisée.Fohsi Mohamed, un des expropriés, dira: «J’ai accroché les banderoles sur la route après épuisement de tous les recours. Nous avons frappé aux portes de la wilaya, mais on ne cesse de nous ballotter d’un service à un autre.»Devant le revirement des autorités, qui n’ont pas honoré leurs engagements, les familles concernées ont proposé d’être relogées au niveau du site de reconstruction. En vain.
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Posté Le : 04/08/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mohamed BOUFATAH
Source : www.lexpressiondz.com