Les pluies torrentielles qui se sont abattues, dimanche, sur la région oranaise n'ont pas été, sans conséquences, sur le bureau de Poste ‘Houha Mohamed' sis au boulevard Mascara. Cette enceinte postale a été en partie inondée par les eaux de pluie, pénalisant, à la fois, le personnel et les usagers. Un constat désolant qui s'offre aux nombreux clients de cette agence postale. En effet, toute la salle des archives a été endommagée et les eaux infiltrées n'ont pas été évacuées. Le personnel, pris au dépourvu, n'a pas trouvé d'alternatives pour faire face aux eaux qui ont envahi cette salle, plus une partie de la salle des guichets et celle de l'accueil des usagers. Les agents doivent enjamber les eaux stagnantes pour prendre en charge la demande des clients. Le pire risque de se produire si aucune mesure n'est prise, par les responsables, souligne un père de famille, venu retirer son salaire. Les dégâts seront lourds, si les pluies revenaient, avant les réparations, estime-t-on.A cela s'ajoutent les odeurs d'humidité qui envahissent les lieux, dès que l'on se pointe à l'entrée du bureau. Le personnel a du mal à travailler dans des conditions qui laissent, vraiment, à désirer. Il suffit de passer de l'autre côté des guichets pour constater les eaux stagnantes et les dégâts qu'elles ont occasionnés, dans une enceinte postale, destinée à améliorer la prestation. Mais ce qui reste incompréhensible, c'est que la situation ne cesse de se dégrader, dans plusieurs bureaux de poste. A l'agence ‘Houha Mohamed', les usagers sont obligés de s'asseoir, malheureusement, sur des chaises cassées, posées sur des briques, au lieu d'être fixés, convenablement.Plusieurs bureaux de poste fonctionnent, en effet, sans agents de sécurité, ni femmes de ménage. Devant de tels désagréments, les usagers restent perplexes, quant à l'intérêt porté à ces bureaux.Ces enceintes postales ont été construites sur la base d‘un besoin exprimé par la population et surtout en fonction d'une cartographie qui renseigne sur la couverture postale, pour chaque quartier.Ainsi, il appartient à nos décideurs d'étudier l'opportunité de tels projets, pour permettre de rentabiliser, par la suite l'argent dégagé par l'Etat, pour leur réalisation.
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Posté Le : 22/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com