Boulevard des Dunes à Cap Falcon: Réhabilitation de l'éclairage public, des aménagements et plantation de 70 palmiers

Une opération de plantation de palmiers vient d'être réalisée le long du boulevard «Les Dunes », surplombant la plage portant le même nom, qui s'étend sur une distance de trois kilomètres, à mi-chemin du village de Cap Falcon.Les anciens palmiers rachitiques, livrés durant des années aux mignardises de la nature, dont certains ont été carrément balayés par les rafales de vent, qui enlaidissaient le paysage, ont été enlevés pour le besoin de ce projet de restauration. 70 palmiers ont été plantés sur ce boulevard où une opération de réhabilitation a ciblé également l'éclairage public, indique une source proche de la daïra. Selon le secrétaire général de la daïra d'Aïn El Turck, M. Abdelghani, « cette opération vise à l'embellissement de ce lieu et ce, en offrant l'agréable à la badauderie et au regard du contemplatif à partir du balcon de ce boulevard ». Il importe de noter sur ce volet que ce boulevard, qui a été inauguré à la veille de la saison estivale 2014 par le wali d'Oran de l'époque, a fait l'objet, notons-le, d'une opération d'aménagement urbain de grande envergure, qui a nécessité un montage financier de 45 milliards de centimes.
Les travaux ont touché la voirie, les trottoirs et le balcon surplombant la mer. Une plantation de palmiers est venue encore agrémenter cet ouvrage, qui a embelli le paysage de cette partie du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck, classée zone d'extension touristique, ZET et où est concentré l'essentiel des complexes de villégiature.
La réalisation d'aires de stationnement sur ce boulevard a été aussi une louable initiative. Celle-ci représente, en effet, une aubaine pour les automobilistes de passage dans cette zone pour une brève halte, consacrée particulièrement à la découverte du panorama, qui s'offre au regard du haut du balcon de ce boulevard. « C'est le lieu idéal pour une promenade du soir. L'air est sain et la vue du balcon est imprenable avec le coucher du soleil » a commenté un riverain dudit village. Toujours est-il que cette petite route, véritable raccourci accédant à l'entrée de la double voie traversant la commune d'Aïn El Turck, est devenue depuis un passage incontournable pour les estivants, se rendant vers les localités des deux extrémités de cette daïra côtière. Selon la même source, une autre opération de restauration a été lancée pour réhabiliter la place du 20 Août 1956, située en plein c?ur de la municipalité d'Aïn El Turck. Notons que celle-ci est devenue depuis la fin du mois de Ramadhan, un véritable lieu de détente et de rencontre pour les familles et de jeunes et moins jeunes, issus de différentes couches sociales. En effet, une ambiance conviviale s'installe un laps de temps après le crépuscule et ne commence à s'estomper qu'à un court laps de temps avant l'entrée en vigueur de l'interdiction de circuler, décrétée par les autorités sanitaires dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.
Une multitude de revendeurs à la sauvette profitent de cette aubaine en s'installant à l'intérieur et aux abords immédiats de cette esplanade, qui surplombe en partie la plage Beau Séjour.
Diverses activités de commerce, et même du thé à la menthe proposé par un Targui, sont venus ainsi s'intégrer comme par magie dans le paysage de cette zone stratégique de ladite municipalité. Le gazon et/ou la murette d'enceinte ceinturant cette place, sont pris d'assaut dès la tombée du soir au point où les retardataires sont dans l'obligation de faire les cent pas. Le seul point noir réside cependant sur le grand écran, qui aurait pu contribuer à une certaine touche de gaîté, mais qui demeure encore malheureusement et tristement éteint. Nombre d'habitués de cette esplanade ont déjà formulé des remarques à ce propos « Pourquoi donc l'avoir installé, s' il est presque toujours éteint ' » s'est interrogé un jeune estivant « si n'est que pour décorer le paysage, cela ne vaut même pas la peine, il est déjà beau » a encore ajouté notre interlocuteur. Cette place constitue également une sorte de pèlerinage pour les cortèges de mariage. L'ex-marabout Sidi El Bahri, qui trônait depuis l'époque coloniale juste en face de cette esplanade, hélas étouffé par le béton au point de disparaître complètement, était incontestablement les raisons à l'origine des brèves haltes de cortèges nuptiaux. « Une absurdité architecturale boostée par l'indigence des esprits a sordidement gommé un rituel, qui était perpétué depuis des décennies et qui constituait tout un pan de l'histoire contemporaine de la contrée d'Aïn El Turck » a regretté avec une humeur bilieuse un vieux riverain du quartier St Maurice, mitoyen au lieu en question.