Algérie

Boulangeries industrielles



Boulangeries industrielles
Appréhensions - C'est en tout cas ce que pense l'UGCAA, qui ne voit pas d'un très bon ?il l'arrivée prochaine de ces concurrents aux boulangers traditionnels sur le marché.Le secrétaire de l'UGCAA s'est, en effet, montré très réticent à ce sujet, hier lors de l'assemblée générale de la Fédération nationale des boulangers affilée à l'UGCAA.Tahar Hadj Boulanouar a ainsi évoqué les répercussions de ce projet sur les 21 000 boulangeries traditionnelles. A ce propos, il a indiqué implicitement que la prolifération de ces boulangeries industrielles engendrerait la fermeture de celles traditionnelles. Il a cité, à titre d'exemple, le nombre d'employés de 100 unités industrielles, qui équivaut à celui de 10 unités traditionnelles, même si le volume de production de la première dépasse de 95 la deuxième. Il a ensuite affirmé qu'une grande partie des consommateurs dans les pays développés préféraient les boulangers traditionnels à cause de la mauvaise qualité du pain des boulangeries industrielles.Il a ensuite précisé que ces dernières recouraient dans leur production aux matières premières importées (la farine et les céréales) au détriment des produits locaux, alors que l'Etat dépense des sommes faramineuses pour le développement des produits agricoles, selon ses propos. L'autre thématique débattue lors de l'assemblée concerne l'éradication des vendeurs de pain sur la chaussée et points de vente non agréés.Concernant les prix des produits laitiers le porte-parole de l'UGCAA a estimé qu'ils resteront élevés parce que les matières premières ne connaîtront pas un changement conséquent (5 000 dollars pour la tonne de poudre), néanmoins ce dernier a déploré l'incapacité des unités publiques à satisfaire la demande croissante de la population. En marge de cette rencontre, le conférencier a affirmé que cette réélection se référait aux traditions coutumières de l'Union des artisans et commerçants de renouveler ses structures tous les deux ans.Avant d'ajouter que le nouveau bureau aura à sa charge d'établir une nouvelle feuille de route pour fixer les principes et les orientations du nouveau programme de la fédération.Des thématiques importantes ont été programmées en marge de cette assemblée à titre d'exemple, débattre des modalités de la prochaine grève nationale et le sort du dossier déposé au ministère du Commerce l'année dernière portant sur l'augmentation de la marge bénéficiaire d'au moins 20 % pour indemniser les boulangers pour les divers coûts associés à la préparation du produit à large consommation.




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