Algérie

Boukadoum réaffirme le refus de l'Algérie



Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a réaffirmé, mardi, le rejet de l'Algérie pour l'envoi d'armes en Libye, déplorant "une guerre par intermédiaire". "En Algérie c'est clair, nous ne voulons pas, nous ne souhaitons pas et nous demandons à ce qu'il y ait cessation complète de l'envoi d'armes en Libye quelle que soit la partie", a indiqué le ministre dans un entretien accordé à la chaîne France 24.Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a réaffirmé, mardi, le rejet de l'Algérie pour l'envoi d'armes en Libye, déplorant "une guerre par intermédiaire". "En Algérie c'est clair, nous ne voulons pas, nous ne souhaitons pas et nous demandons à ce qu'il y ait cessation complète de l'envoi d'armes en Libye quelle que soit la partie", a indiqué le ministre dans un entretien accordé à la chaîne France 24.
A l'occasion, il a rappelé que l'Algérie a été le premier pays à dire qu'il "fallait cesser les livraisons d'armes à différentes parties libyennes bien avant la Conférence de Berlin", en qualifiant la situation de "guerre par intermédiaire". "Ce n'est pas utile, ce n'est pasopportun et c'est illégal", a-t il fustigé, arguant que cela est la demande des pays voisins, et que l'une des recommandations de la conférence de Berlin est de cesser immédiatement le déversement des armes, ceci en sus de la résolution des Nations unies qui l'interdit aussi.
Il a rappelé, à cet égard, que les "Européens ont fait une certaine démarche avec leur initiative pour (Irini) pour faire respecter l'embargo sur les armes imposé à la Libye", pour le Nord. Mais, pour le ministre "il fautque ça touche partout", a-t-il plaidé. Au sujet de la visite effectuée récemment en Turquie, Boukadoum a relevé "l'importance des consultations avec les dirigeants turcs. La Turquie est un grand partenaire avec lequel nous devons avoir des consultations régulières et nous les avons fait durant cette dernière visite" , a-t-il souligné. Et d'ajouter : "Nous avons discuté de la Libye, présenté encore une fois la démarche et principes qui guident l'Algérie, pays voisin de la Libye qui est extrêmement important pour nous pour notre sécurité et notre avenir. Nous avons eu une très bonne écoute à tous les niveaux, je crois qu'ils nous suivent dans notre vision de ce que doit être la Libye".
A ce titre, il a estimé qu'il "existe de fortes chances pour les démarches en cours d'aboutir. Pour cefaire nous devons convaincre d'abord toutes les parties libyennes. Il n'y pas que deux (parties), les autorités à l'Est et à l'Ouest comme le désigne le schéma habituel", a dit le ministre. Au niveau libyen, le ministre a relevé "une bonne écoute. "Il faut qu'on arrive à les convaincre de la nécessité de miser sur le dialogue pour régler les problèmes qui existent entre eux", a-t-il soutenu. "Nous sommes convaincus que cela est possible nous avons la même approche avec les pays voisins, dont la Tunisie, nous souhaitons que l'Egypte, autre pays voisin, adhère à cela, est c'est bien le cas dans une certaine mesure", a-t-il enchaîné. Et de rappeler, à ce titre : "Nous avons pris l'initiative il y a environ six mois d'associer tous les pays dans le grand voisinage, en Afrique et en Europe, dont les Italiens, les Maltais, les Grecs, et tous ceux qui ont un intérêt particulier pour la Libye. Ils nous écoutent avec beaucoup d'attention
A l'occasion, il a rappelé que l'Algérie a été le premier pays à dire qu'il "fallait cesser les livraisons d'armes à différentes parties libyennes bien avant la Conférence de Berlin", en qualifiant la situation de "guerre par intermédiaire". "Ce n'est pas utile, ce n'est pasopportun et c'est illégal", a-t il fustigé, arguant que cela est la demande des pays voisins, et que l'une des recommandations de la conférence de Berlin est de cesser immédiatement le déversement des armes, ceci en sus de la résolution des Nations unies qui l'interdit aussi.
Il a rappelé, à cet égard, que les "Européens ont fait une certaine démarche avec leur initiative pour (Irini) pour faire respecter l'embargo sur les armes imposé à la Libye", pour le Nord. Mais, pour le ministre "il fautque ça touche partout", a-t-il plaidé. Au sujet de la visite effectuée récemment en Turquie, Boukadoum a relevé "l'importance des consultations avec les dirigeants turcs. La Turquie est un grand partenaire avec lequel nous devons avoir des consultations régulières et nous les avons fait durant cette dernière visite" , a-t-il souligné. Et d'ajouter : "Nous avons discuté de la Libye, présenté encore une fois la démarche et principes qui guident l'Algérie, pays voisin de la Libye qui est extrêmement important pour nous pour notre sécurité et notre avenir. Nous avons eu une très bonne écoute à tous les niveaux, je crois qu'ils nous suivent dans notre vision de ce que doit être la Libye".
A ce titre, il a estimé qu'il "existe de fortes chances pour les démarches en cours d'aboutir. Pour cefaire nous devons convaincre d'abord toutes les parties libyennes. Il n'y pas que deux (parties), les autorités à l'Est et à l'Ouest comme le désigne le schéma habituel", a dit le ministre. Au niveau libyen, le ministre a relevé "une bonne écoute. "Il faut qu'on arrive à les convaincre de la nécessité de miser sur le dialogue pour régler les problèmes qui existent entre eux", a-t-il soutenu. "Nous sommes convaincus que cela est possible nous avons la même approche avec les pays voisins, dont la Tunisie, nous souhaitons que l'Egypte, autre pays voisin, adhère à cela, est c'est bien le cas dans une certaine mesure", a-t-il enchaîné. Et de rappeler, à ce titre : "Nous avons pris l'initiative il y a environ six mois d'associer tous les pays dans le grand voisinage, en Afrique et en Europe, dont les Italiens, les Maltais, les Grecs, et tous ceux qui ont un intérêt particulier pour la Libye. Ils nous écoutent avec beaucoup d'attention


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