BouiraService public, dite-vous !

Au cours des deux jours fériés de l'Aïd, le même scénario de l'année dernière s'est répété avec le même spectacle de désolation et de rideaux fermés et rare les boulangeries qui étaient ouvertes.Les citoyens ont éprouvé de grandes difficultés pour s'approvisionner en pain, produit de première nécessité. Les marchés des fruits et légumes étaient tous fermés. Ce sont quelques commerçants ambulants qui ont érigé leurs tentes aux abords des grandes artères. Certains produits ont vu leurs prix doublés parfois triplés. Interrogé, un commerçant dira : "Allez voir les prix au niveau du marché de gros", ce qui justifierait la flambée des prix. Du côté du transport soit urbain, intercommunal ou inter-wilayas, c'était la galère. Plusieurs familles ont trouvé de grandes difficultés pour se déplacer. Situation qui a fait le bonheur de certains taxis clandestins.
D'autres ont eu recours aux membres de leur famille ou voisins véhiculés pour assurer leur déplacement. La distribution de certains produits tels le lait, devenu rare depuis le début du Ramadhan, s'est avérée inexistante et aucune mesure n'a été prise pour assurer la livraison. Les magasins d'alimentation générale, en particulier celle des quartiers populaires, sont restées fermés durant les deux jours de l'Aïd. On pouvait d'ailleurs compter sur les doigts d'une seule main celles qui ont assuré la permanence pour vendre beaucoup plus des bouteilles de limonade ou des produits laitiers dérivés.
A. D
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