Algérie

Bouira Sit-in devant la wilaya des bénéficiaires du programme des 200 logements/LSP



Malgré la chaleur torride en ces jours de Ramadhan, les bénéficiaires des 200 logements LSP de la cité des Pins ont organisé, mercredi, un sit-in devant le siège de la wilaya. Ils ont répondu à l'appel lancé par l'association des bénéficiaires dudit projet. Par cette action, les manifestants dénoncent le retard de 8 ans dans la réalisation des 200 logements. Selon eux, "la liste des bénéficiaires a été approuvée par le wali le 6 juin 2008. Le délai de réalisation du projet était fixé à 18 mois. "Nous avons payé les tranches comme le stipule la loi pour permettre le démarrage des travaux dans de bonnes conditions. Le projet démarra à une cadence de tortue", déclarent-ils. "Le 11 septembre 2011, le promoteur nous a transmis des correspondances afin de payer la totalité des tranches tout en nous promettant la remise des clés pour l'été 2012. Nous nous sommes acquittés de tous nos droits", affirment-ils. Dans l'espoir de voir la cadence des travaux accélérer, "70% des bénéficiaires avaient répondu favorablement aux sollicitations du promoteur". Cet espoir s'est vite évaporé. Ainsi, plusieurs écrits ont été adressés aux autorités (ministre de l'Habitat, ministre de l'Intérieur, wali de Bouira et DLEP de Bouira) afin de faire des pressions sur le promoteur, en vain. "Il nous a même privés des aides de l'Etat (CNL) en refusant de nous remettre les décisions d'attribution", dénoncent-ils en colère. Pour ces bénéficiaires, "le promoteur s'est servi de notre argent pour réaliser près de 50% du projet en locaux de service". Parlant des moyens de réalisation, "comment voulez-vous que le projet avance quand le promoteur ne dispose que d'une bétonnière et de quelques ouvriers. Il effectue de petits travaux de maçonnerie par intermittence d'un bloc à un autre", font-ils remarquer. Abordant leur situation sociale, "au lieu d'occuper nos propres logements, nous nous sommes rabattus vers la location où nous déboursons près de 24 000 DA/mois, alors que nous sommes de simples fonctionnaires". Ils lancent un appel aux autorités afin d'intervenir pour la relance du projet.A. D
Nom
Adresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)