Les citoyens de la ville de Bouira ont accueilli la nouvelle année avec l'impact des augmentations brusques et brutales des prix de nombreux produits de consommation et autres articles. Ils ont découvert ce mépris dans les rayons des magasins, que des associations de protection des consommateurs ont qualifié de « violation du droit du citoyen de connaître les raisons des augmentations ». Evidemment, ces surcoûts doivent doit être justifiés. Les grands magasins et espaces commerciaux ont commencé d'ores et déjà à appliquer de nouveaux prix pour les produits laitiers, où les citoyens ont été choqués lorsqu'ils ont découvert une augmentation comprise entre 05 et 30 dinars sur les différentes marques de yaourt, lait (en poudre) et lait en sachets.Ces augmentations se sont précipitées surtout après la pénurie de ces produits sur le marché, en raison du manque de matières premières, où les avertissements de l'organisation des consommateurs de toute augmentation des prix des produits laitiers ont été véhiculées, mais les producteurs ont imposé le fait accompli et ont choisi de faire subir les consommateurs une augmentation soudaine. Car de nombreux producteurs ont anticipé la question et ont augmenté les prix fixés à 5 dinars sur le yaourt, 30 sur lait en conserve et 40 pour le lait en poudre. L'Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (APOCE) dénonce cette subite flambée qui embarrasse et surprend le citoyen. Les augmentations ne se sont pas limitées aux produits laitiers, mais ont également inclus de nombreux articles de consommation tels que les aliments en conserve, le thon, les tomates, les pâtes et la harissa, à raison de 10 et 30 dinars. Les prix du café ont augmenté entre 10 et 20 dinars par boîte de 250 grammes, ce qui atteint 220 dinars, et les prix de certaines boissons et jus ont remonté, entre 15 et 20 DA pour les canettes et bouteilles d'un litre.
Les augmentations comprenaient également la plupart des produits cosmétiques et produits de nettoyage, outils de rasage et produits semi-pharmaceutiques, dont les prix ont augmenté entre 40 et 150 dinars, dont la plupart des citoyens choisissent les produits « bon marché » en raison de la baisse des achats.
La flambée des prix empêche ainsi les consommateurs d'acquérir de nombreuses fournitures pour le nettoyage, les cosmétiques, la mercerie et pharmacie, à cause de la hausse démesurée de leurs prix.
Il en est de même pour les divers matériaux, comme le plâtre, et autres produits de l'électricité, qui ont augmenté de plus de 30%, car le prix d'une petite lampe d'une puissance de 75 watts, par exemple, est passée de 60 à 100 DA, ce qui est le cas.
Nous ne comprenons pas s'il s'agit d'une augmentation des coûts de production ou d'une augmentation du prix des matières premières. Mais pour les producteurs qui augmentent les prix sans faire de déclarations explicatives, comme les producteurs de produits laitiers, de café, de conserves, de produits de nettoyage, de cosmétiques, et de quincaillerie, pour ne citer que ceux-ci, nous considérons qu'il s'agit d'un mépris pour les citoyens qui ont le droit de connaître les raisons de ces hausses disproportionnées.
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Posté Le : 10/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farid Haddouche
Source : www.lequotidien-oran.com