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Bouira: Peine capitale pour meurtre



La cour de Bouira lors du déroulement de sa troisième session criminelle ordinaire d'appel, a prononcé avant-hier un jugement de la peine capitale, c'est-à-dire la condamnation à mort pour le prévenu R. M., poursuivi pour les crimes d'homicide volontaire avec préméditation et pratique de tortures et d'actes ignobles et sauvages sur la victime (A. D.). Pendant le déroulement du procès de l'auteur, le procureur général avait requis la même sentence contre lui, à savoir la peine capitale qui sera maintenue plus tard après délibération des jurés et du juge qui a présidé la séance. Les faits de cette affaire remontent au mois de mars de l'année 2019, lorsque l'accusé R. M. qui venait de rentrer chez lui après 3 mois d'absence, au village de Beni Yekhlef qui se situe dans la commune de M'chedallah, car ce dernier travaillait dans la wilaya de Tiaret à l'ouest du pays. Ce jour-là, il était tout content de revoir sa famille, ses proches et ses amis. C'est ainsi qu'il s'empressa de rencontrer un ami de longue date avec lequel il a entrepris de passer un bon moment ensemble. Les deux compagnons s'installèrent dans un bar et prirent plusieurs boissons alcoolisées. Ensuite, avant de sortir de ce lieu, ils décidèrent d'acheter de l'eau minérale et du whisky et prirent la route vers un endroit isolé de l'agglomération.Si apparemment, tout se passait bien pour les deux compagnons, la suite sera si tragique que le commun des mortels n'aurait jamais imaginé qu'un tel environnement horrible allait se passer. En effet, ils étaient sous l'effet de l'alcool, quand l'accusé s'est saisi d'une grosse pierre pour assainir un coup violent à la tête de son compagnon. Ce dernier, saisi d'un mal intense, a tenté de se défendre tant bien que mal car il était sous l'emprise de l'alcool, il s'affala pour qu'ensuite l'auteur s'acharna contre lui en lui portant d'autres coups à différentes parties de son corps.
La victime avait déjà expiré, mais la cruauté de l'auteur ne s'arrêtera pas là, il reviendra vers la dépouille mortelle pour lui arracher une partie de ses organes (testicules). Il le déshabillera par la suite, en lui enlevant le ceinturon, le pantalon et ses chaussures. L'expertise du médecin légiste déterminera que la victime portait également des traces de strangulation, en plus du crâne fracassé. En somme, nous sommes là dans l'horreur absolue. Durant le déroulement de son procès, l'accusé, afin de justifier toute sa cruauté, avancera que la victime voulait attenter à son honneur en lui faisant des avances. Mais est-ce pour autant répondre par une sauvagerie inouïe ' Comme l'a si bien affirmé l'avocat de la victime quand il s'interrogea sur l'acharnement sans scrupule de l'accusé sur la victime tandis que l'accusé aurait pu se contenter de l'assommer et s'en arrêter là. D'autre part, la défense de l'accusé a plaidé les circonstances atténuantes, étant donné que l'accusé a reconnu le crime et n'ayant pas des antécédents judiciaires. Mais la justice à la fin a été inflexible dans ce genre de crime atroce, en prononçant la condamnation à la peine capitale de l'accusé.


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