Bouira: Menaces sur la production des céréales

La société Corteva Agriscience, spécialisée dans l'agriculture, a organisé avant-hier, une journée d'étude régionale sur «les outils d'adaptation au changement climatique dans la filière des céréales». Cette multinationale américaine «offre le meilleur des innovations en semences avec des hybrides, solutions et services conçus pour assurer la réussite des cultures», a précisé Mohamed Badis, ingénieur agronome, consultant à l'Organisation arabe du développement agricole (OADA) et Key Account Manager à la firme américaine Corteva Agri science, qui est un leader de l'innovation en agriculture, spécialisée dans la protection des cultures et la fabrication des produits phytosanitaires et des semences. La rencontre s'est déroulé dans la salle des conférences de la chambre d'agriculture de Bouira et a vu la participation de techniciens de l'institut technique des grandes cultures (ITGC), de l'institut national de la protection des végétaux (INPV), des cadres des services agricoles, des agriculteurs et céréaliers de la wilaya de Bouira et des wilayas limitrophes. La première communication a été animée par le chercheur Ahmed Fellak du centre de recherche en biotechnologie (CRBT) de Constantine. Ce spécialiste a développé le thème de «l'impact des changements climatiques dans le secteur agricole». L'intervenant a averti que notre pays n'échappe pas au changement climatique dans le domaine de l'agriculture, notamment la céréaliculture. Des études visent à évaluer l'impact du changement climatique sur les rendements céréaliers en se basant sur la création de semences qui résistent aux aléas climatiques. Car, selon lui, il y aura une régression dans le rendement du blé au futur si des alternatives consistantes ne sont pas conçues, à travers de nouvelles techniques d'adaptation qui sont les meilleures solutions pour réduire l'impact du changement climatique sur la production agricole. Badis Mohamed est intervenu à son tour pour prévenir que «les superficies agricoles en Algérie occupent juste une partie de la superficie totale, pour diverses raisons, dont notamment la faible mobilisation des ressources en eau, et les risques des changements climatiques menaçants et contraignants. D'où l'urgence à développer et à parfaire la vocation agricole de notre pays».