C'est une vraie galère que vit le citoyen
bouiri quotidiennement. Il se lève le matin très tôt espérant s'en tirer à bon
compte, se présente à la poste de bonne heure, dans le but de retirer son
argent.
Conséquence décevante, étant donné qu'une
fois sur les lieux, il trouve l'espace pris d'assaut, plein comme un oeuf. Dans
ce cas, il ne lui reste qu'à changer d'avis et partir vaquer à ses affaires,
plutôt que de risquer de perdre sa journée, en temporisant devant une chaîne
sans fin, et dont il est convaincu de la peine perdue. Il lui reste qu'à céder,
pour revenir plus tard, vers la fin de l'après-midi, tout en pensant qu'il y
aurait moins de monde. Puisque la plupart des usagers sont des étrangers à la
ville, de ce fait, ils seront contraints de regagner leurs lieux de résidences
tôt.
A
son retour, il remarqua certainement moins de monde, mais un autre problème
ressurgit, c'est le manque de liquidités, à des heures avant la fermeture des
bureaux de poste. En ce moment-là, de grande déception, tout s'embrouille dans
sa tête, à cause de la bêtise humaine qui le fait ballotter entre le manque de
liquidités et l'impossibilité d'accéder au guichet de payement. Quand il a
l'une, l'autre lui échappe, c'est-à-dire quand l'argent est disponible à la
poste, il n'y a pas moyen d'accéder aux guichets, et quand le client parvient
au guichet, on lui chante le refrain de «makache drahems». Un vrai cercle
vicieux s'est formé depuis des mois, et perdure malencontreusement de manière
féroce. A ne rien comprendre le désordre qui règne et qui devient courant,
c'est-à-dire chaque jour que Dieu fait, les citoyens endurent des chaînes
interminables au niveau des bureaux de poste, particulièrement à la hauteur de
la poste principale, qui est tant convoitée par les clients, à en croire
qu'elle porte la bonne étoile. C'est le même décor désolant qui règne dans les
postes de la ville de Bouira. Il faut révéler qu'un bon nombre d'usagers venus
de tous les coins de la wilaya de Bouira préfèrent bénéficier des prestations
de services des postes situées dans la ville de Bouira, au lieu d'utiliser
celles qui se trouvent dans leurs localités respectives, qui restent tout de
même vides, dans la plupart des temps. Ce fait rapporté crée une situation
intolérable, parce qu'il vient s'ajouter aux autres problèmes qui existent,
engendrés par le manque de liquidités, le passe-droit, le favoritisme et
l'utilisation de moyens peu scrupuleux pour arriver à leurs fins, qui ne font
qu'aggraver les tourments des citoyens. Pour toutes ces raisons citées, vient à
l'idée de pas mal de citoyens qui n'arrivent pas à retirer leur argent de l'une
des postes de la ville de Bouira, de se déplacer vers les postes des
agglomérations limitrophes, pour s'en sortir sans encombre, ni subir le stress
des chaînes interminables, pour retirer leur argent. A la fin, nous disons
qu'il s'est installé un imbroglio qui n'a pas l'air d'en finir. Des solutions
fiables existent, et il suffit de les présenter. C'est le rôle des services
concernés à les mettre en Å“uvre, pour alléger les souffrances des usagers. Il
s'agit d'ouvrir d'autres bureaux de poste par exemple, afin de juguler ce
débordement et régler le problème de liquidités qui devient répétitif.
Etes vous sûr que le problème d'argent des postes réside dans un manque de liquidités? moi je pense à un problème plus grave : manque de confiance de la population à placer son argent dans les caisses des banques et de l'état. Si c'est le câs, la population doit s'attendre à la faillite du circuit de distribution d'argent, et donc plus d'argent définitivement. Pauvre citoyen qui se fait berner par son pouvoir.
Mohand Oulatreche - Scientifique - Evry, France
29/04/2011 - 14158
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Posté Le : 20/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Farid Haddouche
Source : www.lequotidien-oran.com