Algérie

BOUIRA : LES DIABETIQUES VEULENT MIEUX



Pour connaître réellement le nombre exact des diabétiques dans la wilaya de Bouira, un recensement fiable doit être établi par des professionnels. Il y a des malades qui ignorent même leur maladie donc non inscrits sur les registres hospitaliers. Il leur arrive de vivre avec la maladie sans s'en rendre compte qu'ils représentent des symptômes incontestables du diabète, jusqu'au jour où la maladie se complique, et qu'ils nécessitent une urgente prise en charge, qu'ils prennent conscience de la maladie. Nous croyons qu'il y a une très grande partie de la population qui est concernée par ce problème, et nous la trouvons chez les populations rurales. Soit elles méconnaissent la nécessité de subir un examen de dépistage, et que pour s'y faire il faut se déplacer dans les grandes agglomérations. D'autres n'ont pas les moyens de payer des traitements si onéreux du traitement, alors elles abandonnent. Néanmoins, nous avons cherché à connaître qu'elle est la situation réelle des diabétiques dans la wilaya de Bouira, leur nombre, et qu'elles sont les difficultés qu'ils rencontrent pour bénéficier d'une prise en charge médicale, et morale. Et c'est de la sorte que nous avons pris attache avec la seule association des diabétiques qui active, désignée sous l'appellation (ADB), association des diabétiques de la wilaya de Bouira. Cette dernière active depuis l'année 2002, date de sa création. Au niveau de cette association, environ 900 malades atteints du diabète, dont un taux de 20 % représente des enfants en bas âge, sont enregistrés. Nous trouvons des malades insulinodépendants, de type 1, et d'autres non dépendants de l'insuline, et que nous appelons le type 2. Le nombre des diabétiques pourrait doubler et même quadriller si les malades arrivaient au moins à s'inscrire sur les registres des centres de santé et différentes structures sanitaires, même privées. Ainsi nous pourrions savoir la proportion exacte de l'ampleur de cette maladie qui est entrain de se développer ces dernières années. Nous saurons aussi par le biais de cette association que les aides aux malades du diabète ne sont pas si présentes et régulières, bien que leur situation critique interpelle toutes les parties concernées. Hormis les subventions attribuées par la wilaya qui restent malgré tout insuffisantes, quoi que le geste soit très louable, il reste dans l'ensemble que peu d'assistance est portée aux diabétiques. Donc les membres de cette association se débrouillent comme ils le peuvent, en faisant par exemple la tournée des officines pharmaceutiques pour une collecte de médicaments au profit de leurs malades qui affluent au siège de l'association. Parfois s'agissant des médicaments relevant spécifiquement du diabète, certains pharmaciens prennent soin de les fournir à cette association, au moins pour procurer aux malades les plus démunis de quoi poursuivre leurs traitements, ne serait-ce que pour un temps limité. Se trouve aussi l'apport de l'association des malades chroniques de Lakhdaria qui contribue à la détresse des diabétiques en leur offrant quotas de médicaments.
Il est utile de faire connaître que le diabète véhicule pareillement d'autres maladies, donc le malade du diabète est en besoin à d'autres traitements que sa maladie initiale, car elle provoque en même temps d'autres, telles que l'hypertension artérielle, l'insuffisance rénale, la diminution de l'acuité visuelle. En somme le diabète génère l'atteinte des organes vitaux, c'est la raison pour laquelle les aides doivent être assez conséquentes et similairement variées. Nous constatons que la plupart des malades du diabète ne mènent pas une hygiène de vie et alimentaire rigoureuse parce qu'ils sont issus d'une catégorie sociale très affectée par des conditions de vie lamentables. Quant à se procurer des appareils de contrôle du diabète, c'est-à-dire, un glucomètre, ce n'est pas une chose aisée, les malades peinent à avoir de l'insuline, et autres palliatifs, pour se soucier du glucomètre. A propos de ce sujet, il y a heureusement la présence de quelques laboratoires pharmaceutiques, à l'instar d'un laboratoire américain LIEFSCON, qui apportent leur aide en leur fournissant des glucomètres à des prix réduits, ils deviennent ainsi, disons, accessibles. D'autres laboratoires leur apportent leur savoir relatif à d'utiles nouvelles concernant la maladie du diabète.
DES SEMINAIRES SONT DE TEMPS A AUTRE ORGANISES AFIN DE PRODIGUER DES CONSEILS VITAUX AU PROFIT DES MALADES DU DIABETE, CORRESPONDANTS PAR EXEMPLE A L'HYGIENE ALIMENTAIRE DU MALADE QUI DOIT ETRE MAINTENUE PAR UN REGIME STRICT SUIVI DE MANIERE REGULIERE. IL Y A DE MEME L'HYGIENE DE VIE QUI DOIT ETRE ACCOMPAGNEE PAR UN EXERCICE PHYSIQUE. GENERALEMENT IL EST FAIT CAS DE L'HYGIENE DU PIED DU DIABETIQUE QUI PEUT MALHEUREUSEMENT GENERER UNE AMPUTATION, SI LES REGLES DE TRAITEMENT NE SONT PAS SUIVIES. UNE MULTITUDE DE CAS D'AMPUTATION SOIT DU GROS ORTEIL, OU DU PIED EST MALHEUREUSEMENT COURANTE CHEZ LES DIABETIQUES. C'EST POUR CETTE SOMME D'EXEMPLES QUE NOUS CROYONS QUE LE TRAVAIL DE PREVENTION EST SI VITAL POUR LES MALADES ATTEINTS DU DIABETE, CETTE MALADIE A EVOLUTION REDOUTABLE. L'ASSOCIATION DES DIABETIQUES DE LA WILAYA DE BOUIRA PORTE ASSISTANCE PARTICULIEREMENT AUX MALADES DU DIABETE QUI NE SONT PAS COUVERTS SOCIALEMENT, C'EST-A-DIRE DEMUNIS DE L'ASSURANCE SOCIALE. PAR CONTRE LES INSULINODEPENDANTS SONT PRIS EN CHARGE PAR LES SERVICES SOCIAUX, SEMBLE T-IL.


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