Algérie

Bouira : Les agents de sécurités d'Algérie Télécom protestent


Ils étaient une trentaine à  venir réclamer leurs droits, mais aussi pour dénoncer plusieurs pratiques qu'ils jugent «Â humiliantes » de la part de leur employeur qui est Algérie Télécom. Les protestataires demandent à  ce que la direction concernée leur délivre les attestations de travail et des copies des contrats qu'ils ont signé en 2009. «Â Nous avons signé des contrats de durée indéterminée (CDI) en 2009, mais Algérie Télécom les a annulé pour nous imposer d'autre contrats qui nous contraignent de renoncer à  tous nous droits », ont affirmé les agents de sécurité rencontrés devant le siège de leur direction.  Selon ces derniers, l'employeur a imposé dans les derniers contrats que les travailleurs s'engagent, avec acte notarié et des témoins, à  ne pas poursuivre en justice l'entreprise, et surtout ne pas réclamer les primes et les indemnités. «Â Nous avons travaillé dans des conditions extrêmement difficiles pendant plusieurs années sans percevoir aucune prime, et en plus de ça ils nous obligent à  renoncer à  nos droits. à‡a c'est de l'exploitation », s'indigne un protestataire qui nous brandit le document en question. Parmi les 90 agents qui veillent sur la sécurité de cette station d'Algérie Télécom, une cinquantaine avait déjà signé les contrats sans qu'ils se rendent compte de la contrainte de ne plus demander ses droits, affirment les grévistes. En outre, le salaire est aussi un problème auquel il faut trouver une solution définitive. «Â Comment se fait-il que notre salaire de base est de 20 000 DA, mais le net que nous percevons n'a jamais dépassé les 16 000 DA », s'interrogent-ils. Ainsi, un agent de sécurité dont l'âge dépasse les 70 ans nous explique que dans sa fiche de paie a été indiqué qu'il est célibataire alors qu'il a 10 enfants et qu'il est grand-père. En somme, les agents grévistes compte poursuivre leur mouvement jusqu'à la satisfaction de leurs doléances. «Â On ne partira pas d'ici sans nos papiers et tous nos droits », ont-ils affirmé.  
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