Le 24 octobre dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait déclaré à l’occasion de la Journée nationale de la vulgarisation agricole, que l’Etat allait compenser tous les producteurs de pomme de terre qui n’ont pas pu vendre leurs produits via le système Syrpalac ou Proda, par des indemnités de l’ordre de 5 dinars par kilogramme de pomme de terre produit et vendu directement sur le marché.
Cette mesure tant attendue est prise par les pouvoirs publics pour sauver une filière qui allait déclarer faillite tant durant la production de saison en juillet dernier, les professionnels de cette filière s’étaient vu obliger d’écouler leurs productions même à perte en n’ayant plus le choix face au manque flagrant de chambres froides pour stocker leurs produits, ni la possibilité de garder le produit sous terre de par les chaleurs de juillet qui allaient irrémédiablement gâter le produit en se verdissant.
Aujourd’hui, près de deux mois après les déclarations de Sellal et six mois depuis la vente à perte de leurs produits, les producteurs de plusieurs wilayas attendent les textes d’application de cet engagement.
Pour les représentants de cette filière qui se sont rencontrés mercredi dernier à Bouira et venus de Médéa, Sétif et Tizi-Ouzou, le versement de ces indemnités est vital pour la majorité des producteurs pour payer d’abord les dettes contractées auprès de certains organismes comme les coopératives locales qui leur ont vendu les engrais à crédit, mais également pour pouvoir se lancer dans la campagne de saison dès le mois prochain.
D’après ces représentants, tout retard dans ces indemnités ne fera que décourager les producteurs dans le lancement de la campagne prochaine et à ce moment-là, le peuple vivra dans quelques mois, la même situation d’il y a quelques années où la pomme de terre avait frôlé les 100 dinars le kilogramme.
Y. Y.
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Posté Le : 21/12/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Y. Y.
Source : LeSoirdAlgerie.com du samedi 21 décembre 2013