Bouira : La recherche scientifique en débat
Le département des sciences de la matière du centre universitaire Akli Mohand Oulhadj de Bouira organise cette semaine une journée d'étude sous le thème « pôle scientifique intégré ». Il s'agit là, selon les organisateurs, de définir le rôle que joue un pôle scientifique dans le développement multidisciplinaire dans la région, la situation géographique de la wilaya lui conférant de multiples opportunités de développement. Amarouche M'hand, directeur de l'institut des sciences dira que « le centre universitaire qui opère présentement sa mue dans l'espoir de passer au statut d'université, doit être renforcé avec de nombreuse filières scientifiques. Cet établissement est le seul moyen pour améliorer la recherche et la création ». Le massif du Djurdjura est parmi les potentialités que recèle la wilaya de Bouira. « Le Djurdjura est un laboratoire à ciel ouvert pour l'université algérienne » dira-t-on lors de ces assises scientifiques.L'objectif, selon les organisateurs, est de faire connaître ce patrimoine et par là faire appel aux chercheurs scientifiques afin qu'ils tiennent compte des potentialités naturelles existantes dans cette région. Plusieurs domaines de recherche s'offrent à ce niveau, et les filières sont nombreuses, entre autres, la foresterie, la faune et la flore, l'écologie...etc. Dans le même sillage, l'introduction du système LMD est considéré comme une autre opportunité à même de permettre l'ouverture de l'université sur son environnement immédiat. Notre interlocuteur dira que « ce nouveau système de formation supérieur permet à l'étudiant d'accéder à son poste et avoir sa place dans le milieu professionnel ». De là, l'université est appelée à conjuguer ses efforts avec les acteurs économiques, piliers du développement pluridisciplinaire. Ainsi et pour combler la carence, le centre universitaire fait appel à tout collaborateur désirant contribuer à la réussite de la recherche scientifique à ce niveau. Les conférences seront animées par des enseignants de l'université de Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira. Une occasion, au demeurant, pour faire le point de situation d'un secteur qui attend toujours sa mue.
Posté Le : 02/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ghania Mokdad
Source : www.elwatan.com