Algérie

Bouira: L'embarras des insuffisants rénaux



Les insuffisants rénaux qui se soignent au centre d'hémodialyse de Bouira trouvent de la peine à réactiver leur association depuis la mort de son président, laquelle comptait plusieurs malades adhérents, et qui est en somme un moyen légal pour défendre leurs droits en cas de besoin. En tout cas, c'est ce qui ressort de la requête qui a été rédigée et envoyée par ces malades aux services concernés et aux autorités dans le but de les inciter à se pencher sur leur cas. Ils font savoir qu'ils sont près de 150 malades qui se soignent au niveau du centre d'hémodialyse de Bouira, et que les capacités du centre semblent être quelque peu submergées par la surcharge de travail. Et qu'il devrait y avoir plus d'appareils pour équilibrer cette pression tenue sur les équipements présents, au risque de provoquer leurs pannes. Ils précisent que chaque malade nécessite 4 heures de soins pour chaque séance, et cela, 3 jours par semaine, ce qui les fait penser à la saturation des équipements qui fonctionnent au-delà de leurs capacités. Dans ce cas, ils redoutent les pannes de ces appareils, et qu'en retour, ils seront privés de ces applications médicales qui leur sont très vitales. Ils rapportent aussi la nécessité d'imposer une hygiène rigoureuse pour éviter aux malades les risques d'infection. Ils insistent sur la nécessité de doter le centre d'hémodialyse d'un spécialiste en néphrologie, au lieu et place d'un médecin généraliste. A ce sujet, ils insistent qu'ils sont loin de sous-estimer les capacités du médecin généraliste qui fait de son mieux pour les soulager, mais le domaine relève des médecins néphrologues spécialisés dans la maladie des reins, pour qu'ils apportent tout leur savoir-faire qui est plus approfondi par rapport aux médecins généralistes qui se limitent aux généralités. Et à la fin, ils soulèvent les problèmes de transport que rencontrent les insuffisants rénaux, notamment ceux qui se font soigner à des heures avancées et qui ne trouvent pas de moyens de transport pour regagner leurs demeures. Certainement, le problème se pose pour les malades qui habitent les régions les plus reculées.




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