Algérie

Bouira: Journées médico-chirurgicales



L'auditorium de l'université Akli Mohand Oulhadj abrite depuis hier les 13èmes Journées médico-chirurgicales nationales. Organisé par le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé public (SNPSSP), ce symposium médical se déroulera pendant deux jours successifs.Au programme, 4 thèmes importants ont été choisis à la communication afin de définir leur prévention et prise en charge. Il s'agit des hémorragies post-partum en gynécologie obstétrique, des fractures de l'extrémité supérieure du fémur pour la traumatologie, l'anesthésie inhalatrice pour la réanimation, et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) pour la cardiologie. Pour ce qui est du caractère des choix portés sur ces thème précis à ces journées médico-chirurgicales nationales, le président du (SNPSSP), Dr Mohamed Yousfi dira : «Les thèmes choisis ont trait d'abord aux problèmes de la santé nationale, et notamment de la wilaya de Bouira, où on a remarqué leur entraînement à plus forte raison quand il est question des AVC et des fractures de l'extrémité du fémur».
Les communications de cette 1ère journée ont porté sur les hémorragies de la femme en post-partum. Nous saurons d'après les statistiques établies par l'OMS que 140.000 femmes meurent chaque année. Ainsi, en Algérie on a un taux de 16,6% de décès des femmes à cause des hémorragies post-partum. Les régions les plus touchées sont les Hauts-Plateaux et le du sud du pays. Ce qui fera dire au professeur Chafi, spécialiste en gynécologie obstétrique : «Oui, sur 10 femmes qui accouchent, une à deux femmes pose problème...il faut respecter un accouchement qui se déroule normalement. Il faut éviter le déclenchement abusif, c'est-à-dire, il faut éviter de diriger les accouchements de manière abusive. «Je conseille l'usage du partogramme pour pouvoir contrôler l'accouchement et éviter les risques, en examinant les battements de c?ur du bébé, la dilatation du col de l'utérus de la femme. Car en cas de complication, le partogramme doit être consulté pour sauver la vie de la mère et de l'enfant», a-t-il ajouté.
Donc, comment éviter l'hémorragie post-partum à la femme en post-accouchement ' Le Pr Chafi préviendra : «après avoir vérifié que la femme n'a pas d'anémie, ne représente pas des habitudes de saignements (chez le dentiste, blessures...), il faut éviter aussi que l'accouchement dure longtemps, pour prévenir une hypoglycémie et la fatigue de l'utérus». Après la délivrance, c'est-à-dire l'accouchement, et suivant toujours la démonstration du Pr Chafi, «l'expulsion de l'enfant doit être totale, soit ne pas laisser un infime fragment. Après cela il faudra mettre l'enfant au sein, car la mise au sein pourra protéger la femme d'une hémorragie précoce». En dernier lieu, le professeur conseillera de surveiller la femme après l'accouchement, en affirmant que «nous avons tendance à l'oublier, car trop occupés à célébrer l'évènement heureux d'une naissance». Par ailleurs, le président du (SNPSSP), le docteur Mohamed Yousfi, a déploré la défection des autorités de wilayas qui ont pourtant, «donné leur engagement à nous apporter aide et assistance dans l'organisation de cet évènement scientifique qui concerne en premier lieu la santé publique» Et dire que des colloques secondaires de peu d'importance ont été accompagnés !
Cela dit, notre interlocuteur ne s'est pas découragé pour autant, du moment que le ministère de la Santé, la direction de la Santé de la wilaya de Bouira, l'université Akli Mohand Oulhadj, et les laboratoires, ont apporté leur soutien à ces journées scientifiques, de par leur entière contribution pour leur réussite.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)