Algérie

Bouira : Insalubrité dans les marchés



Le mois du Ramadhan est à quelques jours seulement, et l'état des marchés de fruits et légumes au niveau de la ville de Bouira est loin d'être reluisant. La saleté y est partout. Les étals font fuir les gens. Et pour cause ! Ce n'est pas de la cherté qu'il s'agit, mais tout simplement de la saleté. Les commerçants, en ignorant les retombées navrantes d'un tel comportement, n'obtempèrent pas aux différents appels les incitant à respecter la réglementation. Par conséquent, les habitants du chef-lieu de wilaya auraient du mal durant le mois sacré, surtout, quand il s'agit de faire leurs courses. À l'instar de la cherté de la vie et la résorption du pouvoir d'achat, la question qui se pose avec acuité est celle relative à la protection de la santé du consommateur. Sachant qu'à l'arrivée du mois sacré, les ruelles de la ville se transforment en marchés, sans que ce phénomène qui se prolifère, n'inquiète personne, notamment les services chargés d'hygiène. L'exemple édifiant de cet état des lieux est le marché de la ville, sis près de la gare routière. Cet espace, en attendant sa délocalisation définitive, continue de représenter un danger éminent sur la santé des consommateurs. C'est ce qui a fait d'ailleurs que les autorités locales accélèrent la cadence de la fermeture de ce marché, en transférant les commerçants vers un nouvel espace aménagé, il s'agit des hangars de la ccls, qui s'ouvrira au grand public le début du Ramadhan.Par ailleurs, les services concernés notamment la direction du commerce et l'APC de Bouira, arriveront-ils à faire régner l'ordre dans la cité, en faisant en sorte que la réglementation en vigueur soit respectée à la lettre ' Sur ce, le premier responsable de l'APC de Bouira, M. Larbi, s'est engagé d'y mettre tous les moyens possibles. Interrogé sur le projet portant la réalisation de 6 marchés de proximité à travers la ville de Bouira, M. Larbi nous a affirmé que le projet a été annulé, suite à l'opposition des citoyens, lesquels refusent l'implantation de ces marchés devant leurs immeubles. Une chose est plutôt sûre, c'est qu'en l'absence d'un dispositif de réglementation, les rues de la ville de Bouira deviendront un véritable marché, où fruits, légumes, zlabiya, kalbellouz et autres se vendront, loin des yeux des contrôleurs de la DCP.


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