Algérie

Bouira : Grogne des travailleurs de la SMIF à Sour El Ghozlane



Près de 200 travailleurs recrutés à titre de contractuels de la Société de maintenance industrielle et fours (SMIF), une filiale appartenant à la cimenterie de Sour El Ghozlane, au sud de Bouira, ont observé ce dimanche 26 février, un arrêt de travail, suivi d'un sit-in devant le siége de l'administration pour exiger leur titularisation dans leurs postes, a-t-on constaté sur place.Les protestataires affirment que cette démarche est un ultime recours, après avoir consommer, confirment-ils, toutes les voies du dialogue avec l'administration. « J'ai 8 ans au niveau de cette société. Je travail comme contractuels et le pire est que à ce jour je n'ai pas bénéficié ni d'un congé, ni d'indemnité, ni encore moins des heures supplémentaires », tonne, El Hadj, un représentant des contestataires, qui ajoute que d'autres employés vivent le même calvaire et la même situation.

Ils menacent de recourir, si l'administration ne prend pas au sérieux leur principale revendication, aux moyens légaux de contestation pour faire valoir leurs droits, notamment celle ayant trait à leur confirmation dans leurs postes respectifs. Notons que la SMIF compte, selon les protestataires, un effectif dépassant les 200 employés, dont la majorité des travailleurs sont des contractuels. Ces derniers, composés de techniciens supérieurs et d'ouvriers, réclament tout bonnement des responsables de la cimenterie et de leur société « la fin du statut précaire de leurs emplois à titre de contrat».

« Nous exigeons des contrats à durée indéterminée (CDI) et pas d'un contrat de 2 mois, on' y marre », disent-ils. Et de s'interroger : « Comment expliquer qu'il existe même parmi nous, des travailleurs qui sont sortis en retraire et ce après avoir passé toute leur carrière au sein de la SMIF en tant que contractuels. C'est de la hogra, il y a des postes vacants au sein de la cimenterie, ils doivent nous titulariser », dénoncent-ils.

Et d'avouer que d'autres personnes étrangères de la région privilégiée sont recrutées en tant que permanent au niveau de la cimenterie. Les protestataires n'excluent pas d'observer, durant les jours à venir, des actions de rue, pour se faire entendre. Interrogé, le DG de la cimenterie, M, Rezzagui Hassane, nouvellement installée a déclaré que ce problème ne relève pas de la cimenterie mais des prérogatives de la société de maintenance industrielle et des fours (SMIF).


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