Algérie

BOUIRA Les habitants du village Thameur ferment la RN5


Pour dénoncer l'attitude des transporteurs qui grillent souvent l'arrêt de leur village, puisque les bus affichent complet depuis les autres communes situées plus à l'est de la wilaya de Bouira, les citoyens du village Thameur, relevant de la commune de Bouira, 5 km au sud-est sur la RN5, ont procédé hier, à la fermeture de la RN5 à l'aide de troncs d'arbres et autres pneus brûlés.
Lors de notre déplacement sur les lieux, les villageois ont tenu d'emblée à accuser les responsables de la Direction des transports de la wilaya d'être derrière cette situation que vit le village. En effet, selon ces derniers, la direction des transports de la wilaya qui avait reçu, il y a quelques semaines, une requête concernant les doléances de ce village dont le manque flagrant de transport, a compliqué le problème au lieu de le régler. Selon eux, au cours d'une réunion avec ces responsables, il a été convenu de réserver pour la desserte de ce village trois bus de l'ETUB, (Entreprise de transport urbain de Bouira), mais quelque temps après, il s'est avéré que ces trois bus n'assurait pas uniquement la desserte vers le village mais vont jusqu'à la commune de Bechloul à 20 km au sud-est de Bouira, passant par la commune d'El-Esnam. Or, une fois dans ces deux communes, ces trois bus affichent souvent complet quand ils passent par le village Thameur. En outre, même les autres fourgons de transport des autres communes qui passent par ce village, et Dieu sait qu'ils sont des dizaines pour ne pas dire des centaines, affichent souvent complet. Résultat : des centaines de villageois, travailleurs, étudiants, collégiens et lycéens, se retrouvent bloqués au niveau de l'arrêt du village pendant des heures à guetter le moindre bus ou fourgon ayant quelques places disponibles pour les transporter. Cependant, le prix du ticket a été également dénoncé par les villageois, car si l'ETUB a arrêté le prix du billet à 15 DA, il n'en est pas de même pour les propriétaires des fourgons et autres minibus qui exigent 20 DA. Un prix jugé excessif pour de simples citoyens, pour la plupart des travailleurs et des élèves. Pour toutes ces considérations, les villageois, qui ont fermé la route pendant plusieurs heures, demandent à la Direction des transports de leur réserver des bus de l'ETUB, ne serait-ce que pendant les heures de pointe.
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