Algérie


BOUIRA
Bien que les autorités de la wilaya, à leur tête le wali, ne cessent d'interpeller les maires pour faire appliquer la loi dans toute sa rigueur, le phénomène de constructions illicites ne cesse de prendre des proportions alarmantes à travers plusieurs communes de la wilaya de Bouira.Appelés à signer en personne des arrêtés de démolition et la réquisition de la force publique pour l'application de ces arrêtés, beaucoup de maires hésitent à passer à l'action moins par souci de stabilité que par calcul politicien, sachant que toute action dans ce sens irait à l'encontre de leur ambition de se voir réélu dans les futures échéances électorales. A Bouira, chef-lieu de wilaya, surtout au niveau de la localité d'Ouled Bellil, une localité située dans la périphérie sud de la ville et qui fut dans un passé récent presque inhabitée avant que la commune ne crée des lotissements, le phénomène de construction illicite a pris des proportions alarmantes ces derniers temps. Aussi, face à cette situation, le wali a adressé récemment des lettres de rappel au maire quant à la nécessité, avant la mobilisation de la force publique, de rappeler à l'ordre ces citoyens ayant bâti sur des terrains qui ne leur appartiennent pas légalement, à cesser toute entame de construction. Or, et d'après nos informations, ces correspondances adressées aux citoyens, sont restées lettre morte. En fait, tout se passe comme si une information officieuse aurait été distillée entre certaines franges de personnes qui ont précédé toutes et en même temps à la construction de bâtisses sur ce périmètre et d'une manière illicite : des informations leur auraient été données quant à leur régularisation par l'Etat dans une sorte d'amnistie comme cela se fait dans le cadre de la fiscalité et dans beaucoup d'autres domaines. Or, rien de tout cela n'est vrai. Puisque selon nos sources, le maire de Bouira a effectivement pris au sérieux la correspondance du wali et aurait transmis une liste aux services de la gendarmerie, les invitant à assister ses services d'urbanisme et procéder le plus tôt possible à la démolition de «toutes» ces bâtisses construites d'une manière illicite. Il faut dire que le nombre de constructions dépasse tout entendement, puisque des sources parlent de plus d'une quarantaine de constructions illicites en cours de construction dans cette localité. Cependant, le passage à l'action n'est pas pour demain car, selon des indiscrétions, les services de la gendarmerie qui auraient reçu la liste de ces constructions illicites ne veulent pas agir. Selon nos informations, la raison est que la liste qui leur a été transmise par la mairie de Bouira ne reflète pas exactement la réalité. En d'autres termes, dans cette liste, la mairie de Bouira aurait tu certains noms de personnes influentes qui ont bâti illicitement sur les lieux. Ainsi, les services de la gendarmerie n'auraient pas apprécié un certain favoritisme de la part des responsables de l'APC de Bouira. En tout état de cause, la question de constructions illicites, si elle n'est pas prise en charge dans l'immédiat et avec une certaine rigueur, risque de dégénérer dans cette localité où tous ceux qui avaient acheté des lots de terrain et construit d'une manière légale et qui attendaient avec impatience de la part de l'Etat, l'aménagement de cette localité avec ses rues et ses espaces verts, ainsi que ses équipements publics, vont tôt ou tard se manifester et de «la plus violente manière», nous dit-on. A bon entendeur salut !Y. Y.AFFAIRE DU HOLD-UP DE LA POSTE D'EL-ADJIBACinq suspects arrêtésL'affaire du hold-up de la poste d'El-Adjiba, commune située à 30 km au sud-est de Bouira, a connu des évolutions puisque, avant la tombée de la nuit de samedi dernier, soit quelques heures après cet acte perpétré, rappelons-le, en plein jour aux environs de 11h30, les éléments de la Gendarmerie nationale qui étaient mobilisés en grand nombre en quadrillant toute la ville d'El-Adjiba ont réussi à arrêter cinq suspects et à récupérer l'arme utilisée, soit le fusil à pompe, ainsi qu'un véhicule. Durant toute la journée d'hier, toutes nos tentatives pour avoir de plus amples informations sont restées vaines. Les éléments de la Gendarmerie nationale qui ont arrêté les cinq suspects seraient toujours à la recherche de l'argent dérobé et qui avoisinerait les deux milliards de centimes. Cela étant, et même si aucune information n'a filtré sur l'identité des individus arrêtés, des sources parlent d'un certain émigré qui vient d'être expulsé de France pour trafic de drogue, qui serait derrière ce hold-up. D'ailleurs, durant leur intrusion à l'intérieur des locaux de la poste d'El-Adjiba, les deux braqueurs parlaient en français. Un indice qui a conduit facilement les enquêteurs vers cet émigré, connu de tous dans la ville et dont le père qui vit en France posséderait un fusil à pompe. Une chose est sûre : les éléments de la gendarmerie qui sont toujours sur le qui-vive sont certains que l'argent volé n'a pas quitté la ville d'El-Adjiba.




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