Les espaces verts, de loisirs ou de détente se font désirer au niveau du chef-lieu de wilaya et les citadins ne cessent de réclamer l'aménagement de ces lieux qui existent pourtant.C'est le cas du jardin public Si El Haouès appelé également "le Square'', sis au c?ur de la vieille ville de Bouira qui se trouve dans un état pitoyable. Ainsi, les services de la municipalité ayant échoué dans son entretien, c'est l'Agence foncière à qui a échu cette tâche. Tâche pour laquelle un bureau d'études a été désigné pour relooker ce poumon de la ville tout en lui gardant son authenticité. Récemment, trois projets de réhabilitation de ce jardin ont été présentés et les autorités concernées devront choisir l'ébauche la plus fidèle, c'est-à-dire garder le cachet original de ce jardin datant de l'ère coloniale. Au niveau de la cité Ouest, plus précisément au quartier des 130-Logements, c'est le jardin public Gouizi-Saïd qui fait piètre figure. Canettes de boissons, gobelets en carton, sachets en plastique font partie du paysage entre des haies décaties, des palmiers Washington qui regrettent leur appellation du fait du peu d'entretien dont ils bénéficient, le gazon tapissant cet endroit est carrément méconnaissable de par son rachitisme et la jaunisse qui le caractérise. Bref, un jardin dépotoir ! Interrogé à ce propos, l'édile de Bouira, M. Oulmi Hakim, avouera qu'il est urgent de réhabiliter ces espaces : "Des plans d'aménagement sont en cours d'étude pour réhabiliter ces deux espaces et même la création d'autres aires de jeux. Avec la participation de l'Agence foncière, nous avons lancé un concours de réaménagement qui est exclusivement réservé aux BET de la commune de Bouira car maîtrisant les caractéristiques et le cachet original de ces espaces.'' Pour le maire, il s'agit également d'un challenge que de divertir ses concitoyens : "Nous avons pris la décision de créer des mini-parcs aquatiques avec des piscines et autres toboggans. Ils seront implantés au quartier de l'Ecotec au c?ur de la cité des 250-Logements, à la cité Zerrouki et dans d'autres quartiers de la ville.'' A signaler qu'à l'heure actuelle, la forêt d'Errich de la ville de Bouira demeure le dernier bastion d'oxygène disponible aux familles et aux joggeurs de la région amoureux de la nature.H BNomAdresse email
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Posté Le : 26/03/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hafidh Bessaoudi
Source : www.liberte-algerie.com