Algérie


BOUIRA
« Je suis venu débloquer et non bloquer » ne cessait de répéter, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Abdelmalek Boudiaf, aux membres de son secteur, à chaque fois qu'il se trouve opposé à un dysfonctionnement qu'il remarque dans les centres hospitaliers, visités lors de sa tournée, dans la wilaya de Bouira. Les entreprises publiques hospitalières des communes de Lakhdaria, Sour El Ghozlane, Ain Bessem, et M'Chedallah, inspectées par le premier responsable de la santé, représentent, certes, des améliorations dans les travaux entrepris quant à la rénovation et la modernisation des services des urgences. Par contre, des retards ont été constatés dans la réalisation de certains projets, inscrits depuis des années, dont des unités médico-chirurgicales. Certes, certaines ont été réalisées, mais d'autres révèlent un manque de finition. Cette tournée a, néanmoins, permis au ministre de cibler les failles contenues dans son secteur.Parmi les imperfections observées existe un manque important de médecins gynécologues et radiologues, bien que dans d'autres domaines médicaux des spécialistes manquent, également, mais pas autant que les derniers cités.Des centres hospitaliers ont été équipés de scanners, qui ne fonctionnent toujours pas, faute de radiologues. Des services de maternité se plaignent d'un manque de gynécologues et des blocs opératoires fonctionnent avec, seulement, une table d'opération. Le ministre, au cours son long périple, qui s'est prolongé, avant-hier, jusqu'à la tombée de la nuit, a réuni, tous les responsables de la wilaya de Bouira qui ont un lien direct avec le secteur de la Santé, pour se pencher sur l'état de lieux déjà accompli, et donner des directives concernant l'obligation de garantir une parfaite organisation et une meilleure gestion des structures hospitalières. A noter, également, que le ministre a fait part d'un projet de réalisation d'un centre anti-cancer. Quant au déficit en matière de médecins spécialistes, dans les structures hospitalières, de la wilaya de Bouira, voire au niveau national, M. Boudiaf a tenu à rassurer qu'il existe 2.200 spécialistes qui viennent d'être formés, et qu'il attend, seulement, la liste des besoins des populations pour les affecter, tout en tenant compte de la carte sanitaire nationale.




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