Algérie


Bouira
Des gardes communaux blessés dans des attentats terroristes interpellent le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Douze éléments licenciés du corps de la garde communale exigent, des pouvoirs publics, de comptabiliser leurs années d'activité.En 2008, douze personnes radiées avaient interpellé (dans une lettre ouverte adressée au président de la République) Abdelaziz Bouteflika pour intervenir et de les réintégrer dans leurs postes. Ce qui a été fait. Cependant ces éléments réintégrés n'ont toujours pas bénéficié de leurs indemnités allant de 4 à 6 ans. «Nous avons été licenciés et nous n'avons pas à ce jour perçu nos indemnités alors que nous avons engagé des actions en justice», regrette Yahiaoui Abderazak, blessé dans un attentat terroriste perpétré le 29 novembre 2001 au lieudit Tizi Kechouchen, Ahnif, à l'est de Bouira.Ce père de famille vit à ce jour avec deux balles dans le corps. «Au cours d'un accrochage avec un groupe terroriste, j'ai reçu deux balles. Une a traversé la mâchoire pour aller se loger près de l'?il droit, l'autre m'a touché au torse», témoigne-t-il. Un autre élément a été également blessé suite à l'explosion d'une bombe dans les monts d'Ouled Benfoudil, sur les hauteurs de Kadiria. Hamid Segheir est amputé d'une gambe à cause d'un attentat à la bombe survenu en 2000. Les gardes communaux blessés exigent l'intervention du Premier ministre de prendre en charge leur revendication de comptabiliser leurs années d'activité.




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