Algérie


Bouira
Une fois de plus, les 37 éléments évincés de l'Etub sont revenus à la charge pour dénoncer la manière dont leur désormais ex-entreprise s'est séparée d'eux, en observant un sit-in devant le siège de la wilaya, hier matin.Il est vrai que depuis le 30 janvier dernier, date à laquelle la direction de l'Etub (Entreprise de transport urbain de Bouira) a mis un terme aux contrats de 37 travailleurs, la situation au niveau de cette entreprise s'est envenimée. Ces derniers observent chaque jour un sit-in devant le siège de la wilaya pour dénoncer ce qu'ils qualifient de "licenciement abusif". Selon les dires des désormais ex-travailleurs de cette entreprise, la direction, au lendemain de la grève illimitée des employés enclenchée le 26 janvier dernier, a pris la décision de mettre un terme à leur contrat. "Nos revendications étaient d'ordre socioprofessionnel, telles que la revalorisation des primes, une augmentation des salaires... La revendication exigeant le départ du directeur de l'Etub est motivée suite à son comportement et à ses agissements en mettant fin à nos contrats. Ceci prouve que ce monsieur est imbu de sa personnalité." En effet, pour rappel, le 26 janvier, des travailleurs de l'Etub avaient annoncé une grève illimitée suite à des doléances non satisfaites par leur direction. Le mouvement s'était soudainement radicalisé et les revendications premières portaient sur le départ du directeur. Ce dernier, Zouridi Ahcène, avait déclaré qu'une nouvelle grille des salaires est en cours d'élaboration.Quant aux autres griefs retenus à son encontre, M. Zouridi s'est dit n'être qu'un simple responsable dans cette entreprise : "Le conseil de discipline de notre entreprise est un organe jugeant les actes reprochés aux travailleurs fautifs ou négligents. Sa décision est souveraine dans le strict respect et l'application du règlement intérieur de l'entreprise." Hier matin, les ex-travailleurs rencontrés devant le siège de la wilaya se sont dit déterminés à faire reconnaître leurs droits devant la justice : "Nous sommes 37 victimes, et suite au constat de l'huissier de justice qui s'est déplacé au siège de l'Etub, nous avons décidé d'avoir recours à la justice pour nous réintégrer dans nos droits." Selon les dires des contractuels, hier dimanche, une commission d'enquête devait être dépêchée sur place pour des investigations approfondies sur leurs cas. Une délégation s'est entretenue avec les responsables de wilaya, et ces derniers auraient promis d'étudier leurs cas.H BNomAdresse email




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