Algérie


Bouira
Le ministère de la formation et de l'enseignement professionnels a dépêché, lundi 03 février, une commission d'enquête au CFPA de Haizer, 09 km au nord de Bouira, suite aux « dépassements graves » dévoilés il y a une semaine par le directeur dudit établissements.Le directeur du CFPA a affirmé que les membres de la commission qui sont arrivés vers les coups de midi sont en train de relever les preuves de ce qu'il avait avancé concernant la manière avec laquelle a été géré l'établissement des années durant avant qu'il prend les commandes en novembre 2011.« Ils sont en train de photocopier tous les documents qui constituent les preuves de tout ce que j'ai avancé dans ma déclaration », dit-il. La commission ministérielle, selon le directeur en question, est chargée de faire un rapport détaillé qu'elle transmettra par la suite premier responsable du secteur, le ministre Noureddine Bedoui.Le directeur du CFPA de Haizer, M. Amrouni Hamid qui n'a pas cessé de dénoncer, depuis fin 2011, les dysfonctionnements relevés dans la gestion antérieure de l'établissement avait observé une grève de la faim pendant trois jours pour attirer l'attention des autorités.Disparition de 40 diplômes vierges, trafic de 26 diplômes, paiement fictif du salaire d'une enseignante absente pendant 22 mois, paiement de présalaires fictifs des apprentis, faux et usages de faux de certificats de scolarité, vols et disparitions douteuses de matériel et d'équipement technico-pédagogique et factures fictives d'achat de matières premières (tissu) estimées à près de 60 millions de centimes, etc. ce sont autant de délits commis avant 2011.« Je tiens à vous informer que ni le directeur sortant, ni l'ordonnateur en place, ni l'intendante mutée (pour impunité) et ni l'ATP parti en retraite n'ont voulu effectuer les passations de consignes, et tout ça avec la complicité des services de la direction de wilaya de la formation professionnelle (DFP). Et le jour où j'ai commencé à transmettre des rapports circonstanciels ils ont fui leurs responsabilités. Pire. Depuis, ils n'arrêtent pas de m'intimider et faire un black out sur notre établissement », avait-il écrit dans sa déclaration.




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