Bouira

Plus d'une vingtaine de jeunes universitaires, recrutés dans le cadre du préemploi (CTA) au complexe de détergents de Sour El-Ghozlane (Entreprise nationale des détergents), ont observé avant-hier un sit-in devant la direction du complexe. Les protestataires demandent leur permanisation. Selon eux, les tâches essentielles sont assurées par les jeunes recrutés dans le cadre du CTA et ils exigent une rémunération adéquate de leurs efforts. Certains assurent pleinement des tâches similaires à celles des travailleurs permanents. D'ailleurs, après le départ volontaire à la retraite de plusieurs éléments du personnel, l'entreprise s'est tournée vers cette frange afin d'assurer la continuité du service de ses différents départements, notamment à l'unité 400, connue comme étant le poumon de la production des détergents. Bien que leurs contrats ne soient pas arrivés à terme, ces contestataires ont pris les devants de peur de se retrouver dans la situation de leurs homologues d'il y a 3 ans. Chanafi Saâd, P-DG de la filiale Sidet, s'est montré rassurant car, depuis sa nomination à la tête de la filiale, son cheval de bataille est la préservation de l'emploi. "L'entreprise était dans une situation chaotique. Une nouvelle vision s'est installée consistant en la relance de l'outil de production. Nous avons déjà réussi le pari de la commercialisation qui a toujours été un facteur de blocage. Maintenant que nous avons retrouvé la part du marché des détergents, place à la remise sur les rails de l'outil de production. Un plan de développement de l'entreprise est mis en place, et cette relance va conduire à la création de l'emploi. D'ailleurs, les postes vacants engendrés par le départ dans le cadre du plan social seront pourvus par ces jeunes. Actuellement, leurs contrats sont toujours en cours et ne sont pas arrivés à terme. Après évaluation, les éléments dont l'entreprise a besoin seront intégrés", rassure le premier responsable de la filiale.A. DNomAdresse email