Comme prévu, l'actuel président du conseil administratif du Mouloudia d'Alger, Abdelkader Bouheraoua, a animé, hier, un point de presse au siège de la villa, où il a passé en revue de nombreux points importants relatifs à la situation que traverse, actuellement, le vieux club algérois.
«Je n'ai jamais dit que j'étais démissionnaire !»
Le premier point qui sera mis en exergue par Bouheraoua est qu'il n'a jamais songé à déposer sa démission au moment où le Mouloudia traverse une rude période.
«Je tiens à préciser que tout ce qui a été dit sur ma démission de mon poste actuel n'était que de la spéculation, car je n'ai jamais eu cette intention, surtout en cette période où le Mouloudia est mal en point, notamment sur le volet financier. Je ne veux pas abandonner le club en pleine route et le laisser livré à lui-même», expliquera le conférencier.
«Je me suis entendu avec Zekri pour le régulariser sans passer par la justice»
En parlant de la crise financière, Bouheraoua mettra l'accent sur l'affaire des chèques qu'il avait pris la responsabilité de signer, alors que les comptes du club étaient bloqués ou vides. Ce qui a poussé les Zekri et Zaïm, entre autres, à ester le Mouloudia en justice pour récupérer leurs droits.
Sur ce point précis, il dira : «J'ai eu Zekri au téléphone, et on s'est entendus à ce qu'il obtienne son argent sans recourir à la justice, pour ne pas compliquer les choses . Normalement, tout rentrera dans l'ordre dans les prochaines heures.»
«C'est Marif qui s'était opposé à la venue de Ali Haddad, et voilà le résultat !»
L'autre point qui a été souligné par Bouheroua, est que le président d'honneur du club, en l'occurrence Rachid Marif, est selon lui, la principale cause qui a fait plonger le Mouloudia dans cette crise. «Je l'ai dit et je le redis, Marif est la cause de cette situation, car il s'était opposé à la venue de l'investisseur Ali Haddad, qui voulait prendre en main le Mouloudia la saison passée.
Maintenant, on récolte les fruits de cette décision qui n'a pas fait les affaires du club qui est plongé dans une sérieuse crise financière», concluera Bouheroua sur un ton désemparé.
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Posté Le : 31/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Youcef R
Source : www.letempsdz.com