Bouhanak (Mansourah) : risque d'effondrement au quartier des 500 logements Tlemcen : les autres articles

Plus d'une centaine de personnes, des pères de famille, du quartier des 500 logements de Bouhanak, dans la commune de Mansourah, sont sortis dans la rue, avant-hier, pour protester contre l'indifférence des autorités malgré le danger imminent qui plane sur leurs têtes.
«Nos habitations risquent de s'effondrer et aucun responsable n'est intervenu pour nous venir en aide», dénoncent les mécontents qui, pour attirer l'attention, ont coupé la route menant à Imama. Selon leurs témoignages, ils ont passé la nuit dans la rue sous un froid glacial, à proximité de l'université, pour éviter tout imprévu. «A-t-on le droit d'incriminer la fatalité en restant dans nos appartements et attendre que les toits et les murs d'effondrent sur nos têtes '», tonnent-ils. Des habitants, encore paniqués, ont indiqué que la décision de quitter leurs domiciles a été prise lorsqu'ils se sont aperçus que leur bâtiment s'est incliné subitement. «Cela est dû aux eaux usées accumulées dans les caves depuis plus de deux mois».
Cependant, nos interlocuteurs ont reconnu que les services de la Protection civile et de Sonelgaz ont intervenu mais n'ont pratiquement rien fait, si ce n'est couper l'électricité et le gaz de ville. «C'est ce qui a motivé notre décision de couper la route. Dans d'autres pays, on nous aurait mis à l'abri du froid et de la pluie'».
Les manifestants, qui disent ne plus croire en des promesses illusoires, comme celles données par le chef de la daïra, ont refusé tout compromis qui consiste à attendre une commission d'enquête composée d'ingénieurs. «Notre situation ne peut pas attendre trois jours». A suivre'