Algérie

Bouhafs jette l'éponge


Dans une déclaration à Liberté, le directeur général de la SSPA/ CRB, Ahmed Djafar, a révélé que le président Bouhafs va se retirer des affaires du club. "J'ai eu une discussion hier avec le président du CRB, Mohamed Bouhafs, il m'a informé qu'il ne peut plus poursuivre sa mission convenablement à la tête du club. Il va donc se retirer, sachant pertinemment qu'il n'est plus apparu depuis le match de la coupe de la CAF face au Mimosa", nous dira le DG du Chabab.Pour sa part, Ahmed Djaffar, qui occupe officiellement le poste de directeur général depuis trois mois déjà, a jeté l'éponge. En effet, appelé à la rescousse pour essayer de sauver le Chabab et résoudre les nombreux problèmes, entre autres, les dettes du club envers le CRL, qui s'élèvent à plus de 13 milliards de centimes, et au renouvellement de joueurs en fin de contrat, le DG du Chabab estime que "plusieurs paramètres sont entrés en jeu pour arriver à cette situation. Je suis venu avec de bonnes intentions en mettant en avant mes compétences dans le domaine de la gestion (il est gestionnaire dans une grande entreprise), mais en vain", a-t-il indiqué. Et d'enchaîner : "J'ai vu qu'il n'y avait pas de soutien, le président est absent, les dirigeants aussi. Je me suis retrouvé seul à gérer les affaires du club, et après tout cela, je reçois des menaces de la part des pseudo-supporters ! Je suis désolé, mais je ne peux pas continuer à travailler dans cet environnement, c'est devenu insupportable", fait savoir notre interlocuteur.
En outre, si la décision de Mohamed Bouhafs de quitter le CRB est irrévocable, ce dernier devrait provoquer une assemblée générale extraordinaire afin d'ouvrir les portes aux probables repreneurs pour acheter les actions du club. D'autant que Bouhafs est le président du conseil d'administration. Il détient d'ailleurs 17% des actions, alors que l'actionnaire majoritaire n'est autre que le CSA (75% des actions du club).
À ce titre, l'on croit que l'AGEX sera provoquée avant la fin du mois sacré.
Sofiane M.
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